FAIT DU SOIR Les travaux de la piscine du Pays d’Uzès dans la dernière ligne droite

La piscine du Pays d'Uzès ouvrira dans deux mois
- Thierry AllardLes travaux de la piscine du Pays d’Uzès, débutés au printemps 2024, avancent bon train avec en ligne de mire l’ouverture de l’équipement, prévue pour novembre.
À deux mois de l’ouverture, le chantier de la piscine du Pays d’Uzès est dans les temps. Pour l’heure, les bassins sont encore vides, mais ça ne va pas durer : « Nous allons mettre en eau les bassins début octobre, pour un mois de tests des machines », explique Claire Huber, directrice de l’Aménagement et du Développement durable à la Communauté de communes du Pays d’Uzès (CCPU).
Un moment capital pour la piscine et ses deux bassins, le grand de 25 mètres par 10 et le petit de 8 mètres par 10, sachant que « nous avons déjà testé l’étanchéité deux fois », rappelle Frédéric Salle-Lagarde, vice-président délégué aux Travaux à la CCPU, des tests facilités par la conception de la piscine qui fait qu’« on peut circuler tout autour du bassin debout, pour de très bonnes conditions d’intervention », précise le président de la CCPU Fabrice Verdier. Reste à tester en conditions réelles toute la machinerie, enchevêtrement de machines et de tuyaux indispensables pour garantir la qualité de l’eau.
Une machinerie conçue pour en consommer le moins possible, d’eau. « Nous avons opté pour des filtres à perlite, qui consomment deux à trois fois moins d’eau que des filtres classiques », pose Claire Huber. Pas neutre, puisque les filtres doivent retraiter 30 litres d’eau pour chaque baigneur qui rentre dans le bassin. La piscine se veut éco-responsable au maximum : l’eau chaude des douches est ainsi produite par des panneaux photovoltaïques et la halle et les bassins sont chauffés par la géothermie alimentant des pompes-à-chaleur. « Il y a une cinquantaine de pieux de 183 mètres de profondeur sous le parking Pompidou », précise Claire Huber.
Dans la même veine, le toit a été végétalisé. « Il y a une raison architecturale, pour que la piscine soit le moins visible possible et reste inscrite dans le paysage, mais c’est aussi une question d’îlot de chaleur, d’isolation », explique Claire Huber. Le fait que de la biodiversité s’invite sur le toit végétalisé avec des essences locales sobres en eau ne gâche rien. À l’extérieur, les utilisateurs retrouveront un espace ludique et des transats, avec vue sur la campagne uzétienne.
La piscine sera largement utilisée par des scolaires, notamment pour l’apprentissage de la natation, alors elle a été conçue pour les accueillir. Ainsi, les écoles auront leur entrée dédiée et leurs propres vestiaires, inaccessibles au public. La capacité de la piscine est de 58 classes élémentaires et de 36 classes de collégiens et de lycéens. Le grand public passera pour sa part par le hall d’accueil avec des casiers, une boutique de maillots et un espace d’attente.
Au quotidien, la piscine tournera avec cinq maîtres-nageurs, dont un stagiaire, trois hôtesses d’accueil et un directeur. Du personnel d’ores et déjà recruté en vue de l’ouverture de l’équipement, prévue pour « novembre, avec l’ouverture des inscriptions à partir du 20 octobre », précise Fabrice Verdier. À ce stade, les voyants sont au vert pour un chantier qui tient globalement ses délais et ses budgets : « le montant des travaux n’a pas évolué, pose Claire Huber (il est de 6,7 millions d’euros HT, ndlr). Et nous n’avons eu que 2 % d’avenants, ce qui est ridicule sur un chantier de ce type. »
Reste désormais à informer les futurs utilisateurs. Ce sera le cas aux forums des associations ce samedi matin à Uzès et le samedi 13 de 14h à 17h à celui de Saint-Quentin-la-Poterie, où la CCPU donnera les informations pratiques.