À cette occasion, le Club remettra ses Trophées de la presse et de la communication. Pour la présidente de l’association Estelle Henry, il s’agit de « mettre en avant un travail de l’ombre exigeant, difficile », mais aussi de « changer le regard » du grand public sur les journalistes. Interview.
Objectif Gard : Quel est le but de l’organisation d’un événement comme le gala de la presse et de la communication ?
Estelle Henry : C’est notre soirée de visibilité annuelle, un moment de convivialité ouvert en priorité aux communicants et aux journalistes, pas forcément membres de l’association, où nous remercions tous nos partenaires qui nous suivent et nous accompagnent depuis des années. Il nous permet aussi de nous rendre plus visibles auprès du grand public et de récompenser nos consœurs et confrères pour leur travail à travers des Trophées en huit catégories.
En quoi est-ce important de les mettre à l'honneur ?
C'est un métier de l’ombre, et nous n’avons pas tellement de moments comme celui-ci où on peut récompenser un travail journalistique. C’est aussi notre rôle de mettre en avant ce travail exigeant, difficile, réalisé dans des conditions parfois très précaires. Nous voulons mettre en exergue des journalistes qui font bien leur travail, qui parfois font bouger les lignes, et changer le regard du grand public. Il y a parfois beaucoup de défiance alors qu’il s’agit d’un travail de plus en plus difficile.
C’est donc aussi une manière de réhabiliter les journalistes face à cette défiance ?
Il est important de montrer qu’il y a plein de journalistes qui mènent un vrai travail, qui prennent leur métier à cœur et qui le font bien. On le voit dans les candidatures, nous avons beaucoup de travaux différents, une diversité, une richesse, une créativité qu’il faut mettre en avant. Résumer le journalisme seulement à trois chaines d’information en continu serait très réducteur.
Pouvez-vous nous présenter le Club de la presse et de la communication ?
Nous avons environ 150 membres, un conseil d’administration d’une quinzaine de personnes avec des membres très actifs, qui sont majoritairement en activité. C’est un engagement bénévole, et nous sommes fidèles à cet esprit et à l’ADN du Club, qui défend les valeurs de la presse, de la liberté d’expression, d’inclusion, d’entraide, de transmission, avec l’éducation aux médias, de confraternité. Nous sommes apolitiques, notre mission est de défendre nos métiers, nos valeurs, conformément à la Charte de Munich.
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