GARD Lucas Benezet lance sa marque : Benezet Caviar

C'est via un producteur basé en Aquitaine que Lucas Benezet se fournit pour son caviar.
- D.R.Entre les paddocks de Formule 1, les salons privés de Monaco et bientôt les orphelinats de Bali, Lucas Benezet trace sa route. Ce jeune entrepreneur originaire du Gard lance deux projets qui lui tiennent à cœur : une marque de caviar premium baptisée Benezet Caviar, et une action caritative ambitieuse à l’autre bout du monde.
L’homme est direct, passionné, et son parcours atypique en dit long. Lucas Benezet, ancien intermédiaire dans les secteurs de l’immobilier, du yachting, des pierres précieuses ou encore des événements liés à la F1, a su se construire un carnet d’adresses étoffé. Une richesse qu’il entend aujourd’hui mettre au service d’un projet ambitieux : proposer un caviar d’exception à une clientèle triée sur le volet.
Du réseau au raffinement : un produit de niche destiné à l’international
« J’ai rencontré beaucoup de monde dans le monde des affaires, et je pense qu’il y a une opportunité sur ce marché », explique-t-il. Le positionnement est clair : Benezet Caviar vise une clientèle haut de gamme, à travers des collaborations dans les milieux du sport, de la gastronomie et de l’hôtellerie de luxe.
« Je pense que je peux toucher cette clientèle grâce à mon réseau et mes relations. Je pourrais collaborer avec certains événements, notamment en Formule 1, où j’ai beaucoup de contacts, et aussi avec des hôtels, des restaurants ou des clients particuliers », poursuit le Nîmois.
La marque française propose pour l’instant trois formats : 30 g, 100 g et 500 g. Le caviar, produit en France du côté de l'Aquitaine, propose trois types d'esturgeon, le Belluga, l'oscietre et le baeri. Il peut être commandé directement via les réseaux de la marque, par mail ou téléphone : « Les gens peuvent passer par notre compte ou un lien qui mène directement à notre numéro professionnel et à notre adresse mail. Ils échangent avec notre équipe, commandent et se font livrer chez eux. »
Une croissance progressive… mais des ambitions solides
Pour le moment, Benezet Caviar n’a pas encore signé de partenariat avec des restaurants ou des établissements de luxe. Mais Lucas reste confiant : « Pour l’instant, c’est assez compliqué. J’aimerais bien toucher une compagnie aérienne. Et je vois aussi des opportunités grâce à mes relations. J’ai beaucoup de partenaires et d’amis qui m’aident à développer cette marque. »
Un développement qui commence en France — avec une cible évidente du côté de Monaco — avant une ouverture vers le reste de l’Europe : « Le but est de développer ça d’abord en France, puis en Europe, notamment en France et à Monaco. »
Et si les contacts de son frère, impliqué dans le milieu du football, pouvaient être un atout ? « Ça pourrait être intéressant, surtout dans ce milieu, comme dans les loges VIP des clubs comme Monaco qui serait parfait, Paris et Marseille serait intéressant aussi. »
Un autre projet, plus personnel : un tournoi solidaire à Bali
En parallèle, Lucas préside une association qui organise des actions en faveur des enfants à travers le monde. « Le second projet, c’est l'association B One Dream que je préside, qui vient en aide aux enfants démunis du monde entier. On organise un tournoi de football avec un orphelinat local à Bali, et j’ai réussi à obtenir quelques sponsors pour l’événement. »
Un projet à mille lieues des sphères du luxe, mais porté avec la même conviction. « J’ai toujours eu cette envie d’aider. Et ce tournoi, c’est une façon concrète d’agir ». Un tournoi qui aura lieu en juillet prochain dans la ville d'Ubud.