Publié il y a 3 h - Mise à jour le 10.10.2025  - 2 min  - vu 917 fois

NÎMES Cas de tuberculose à l'Institut d'Alzon : l'ARS fait le point

D'autres dépistages vont avoir lieu rapidement

- Photo Anthony Maurin

Au total, plus de 1 000 personnes vont être dépistées selon l'Agence régionale de santé. 

Plusieurs cas de tuberculose ont été signalés au sein de deux établissements scolaire à Nîmes : l’institut supérieur d’Alzon et le lycée d’Alzon en lien avec les services de l’Éducation nationale, le Centre de lutte anti-tuberculeuse du Gard (CHU de Nîmes) et l’ARS Occitanie, ces établissements ont déployé toutes les mesures nécessaires pour assurer un suivi de la situation. À titre préventif, les élèves, les étudiants, les enseignants et les personnels concernés ont été invités à participer à des dépistages organisés par le Centre de lutte antituberculeuse (CLAT) du Gard.

Un premier cas de tuberculose pulmonaire chez un étudiant de l’institut supérieur d’Alzon a été diagnostiqué au CHU de Nîmes le 6 juin 2025. À titre préventif, l’ensemble des étudiants et enseignants de la classe ont été invités dès le mois de juin à effectuer un dépistage. À l’issue de cette opération, trois autres cas de tuberculose pulmonaire ont été identifiés dans cet établissement, dont deux formes contagieuses. Les personnes concernées ont reçu le traitement adapté et leur état de santé n’inspire pas d’inquiétude.

Au regard de cette situation, un dépistage est désormais élargi de façon préventive à l’ensemble des étudiants et personnels de l’enseignement supérieur au sein de cet établissement. Ce dépistage concerne plus de 900 personnes. Il sera organisé au sein de l’établissement dans les tous prochains jours.

Fin septembre, un autre cas de tuberculose pulmonaire, sans lien avéré avec le premier cas, a été diagnostiqué au CHU de Nîmes chez un élève du lycée d’Alzon. Au regard de cette situation, un dépistage a été recommandé à l’ensemble des élèves, personnels et enseignants concernés. Ce dépistage concerne plus d’une centaine de personnes supplémentaires et sera réalisé via une radiographie et une prise de sang à huit semaines.

Selon les investigations menées par le Centre de lutte antituberculeuse du Gard, l’origine de ces deux cas est distincte et relèverait donc de cas importés, liés à des voyages dans des pays endémiques. Avec l’appui et l’expertise des équipes médicales du Centre de lutte antituberculeuse du Gard, les services de l’Éducation nationale, de l’ARS Occitanie et de la préfecture du Gard sont pleinement mobilisés pour que toutes les mesures de prévention soient mises en œuvre, afin d’assurer la protection sanitaire de l’ensemble de la communauté éducative concernée.

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