Publié il y a 2 ans - Mise à jour le 04.07.2022 - anthony-maurin - 2 min  - vu 441 fois

NÎMES Deux dons pour un souvenir perpétuel

Le Musée du Vieux Nîmes (Photo Anthony Maurin).

Le conseil municipal a validé l’acceptation du don d'ouvrages et d'un ensemble de textiles et de petits mobiliers qui iront au Musée du Vieux Nîmes. Nîmois, sachez-le, vous pouvez léguer des biens à votre ville...

Michèle Goeury, résidant à Nîmes, propose de donner à la Ville via son service des bibliothèques la collection d’ouvrages anciens et de bibliophilie constituée par son père, le docteur Antoine-Joseph Benedittini. Le don proposé comprend notamment des classiques de la littérature française en édition originale ou illustrée, souvent élégamment reliés, ainsi qu’un fragment de livre d’heures du XVe siècle, plusieurs impressions du XVIe siècle et de beaux livres à figures des XVIIIe et XIXe siècles. Il constitue ainsi un complément remarquable aux fonds anciens, rares et précieux de la bibliothèque Carré d’Art. La donatrice demande l’émission d’un reçu fiscal sur la base d’une valeur du don estimée par la DRAC Occitanie à 39 480 euos.

La famille Mérignargues a également proposé à la ville de Nîmes le don d’un ensemble de textiles et de petits mobiliers en provenance de l’atelier familial situé rue de la Lampèze à Nîmes. Cet ensemble se compose, pour le textile de vêtements féminins de la fin du XIXe et début du XXe. Pour les accessoires du vêtement féminin, il y a des chapeaux d’homme et leurs boîtes, des vêtements d’enfants, des couvertures matelassées. Pour le mobilier, un verrier et deux boîtes à sel, soit au total 42 pièces en bon état.

Cet ensemble est destiné à compléter les sections textiles et mobiliers du Musée du Vieux Nîmes. L’ensemble des textiles, ayant appartenu à Hélène Servent (1852-1928), femme de Léopold Mérignargues, est de provenance nîmoise et régionale et se rattache à la vie d’une famille très implantée à Nîmes. Léopold Mérignargues (1843-1916), sculpteur, enseignant à l’Ecole des Beaux-Arts, conseiller municipal, est le fils d’Anne Bigot, sœur du poète Antoine Bigot, et de David Mérignargues tailleur de pierre. Son fils Marcel (1884-1965), également sculpteur dont la carrière sera essentiellement parisienne, revient s’installer à Nîmes dans la maison-atelier de la rue de la Lampèze où il finira sa vie.

Anthony Maurin

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