Publié il y a 1 mois - Mise à jour le 01.03.2024 - AS - 2 min  - vu 4585 fois

NÎMES La Ville fait savoir qu'elle est pleinement mobilisée au Chemin-bas d'Avignon

Photo d'illustration Anthony Maurin

Alors que la tension et l’inquiétude restent vives dans le quartier, la Ville annonce ce soir poursuivre ses missions de service public et de sécurité.

Jean-Paul Fournier, Maire de Nîmes, a rappelé à l’Etat « l’urgence absolue de se saisir du problème afin d’assurer la sécurité publique, cette compétence régalienne. Je ne peux que regretter en outre que Madame la ministre de l’Education Nationale n’ait pu maintenir son déplacement à Nîmes ».

La communauté éducative, les élèves et leurs familles, les agents municipaux dans les écoles, au Centre Administratif Municipal et au Centre Social André-Malraux aussi. Depuis la rentrée de lundi dernier, cette situation a obligé "la Ville à agir pour faire front.'

En renfort des moyens habituels affectés au quartier, la police municipale est mobilisée aux heures d'entrée et de sortie des élèves et personnels pour assurer une sécurisation maximale autour de l’école Georges-Bruguier en intégrant la maternelle Jean-Zay à ses missions.

Des patrouilles de police municipale sont ainsi présentes le matin dès 8h15 jusqu’à 8h45, entre midi et deux de 11h25 à 13h45, et le soir dès la sortie des classes à partir de 16h20 jusqu’à 18h35 et la fin de l’accueil périscolaire du soir, rue du commandant Lherminier, pour veiller sur les entrées et sorties des enfants. Les agents de police municipale sont également mobilisés pour veiller sur les sorties des adultes, avenue de Lattre de Tassigny.

Les équipages intègrent dans leurs missions la sécurisation des abords de l’école maternelle Jean-Zay en assurant des contacts réguliers avec l’école. Pour les enfants de l’école Léo-Rousson accueillis en ALAé à Jean-Zay, un équipage intervient pour sécuriser le trajet des enfants à pied, après l’arrivée des bus de groupe scolaire stationnés le long de l’avenue Salvador-Allende. Un lien régulier est également fait avec le groupe scolaire Jean-Moulin pour assurer une présence si nécessaire.

« La Ville de Nîmes est gangrénée par le trafic de drogue depuis longtemps. Un escadron de gendarmerie est présent dans nos quartiers depuis cinq mois, des efforts ont été faits, des interpellations et des saisies ont lieu fréquemment par la police nationale qui obtient des résultats importants, mais cela n'est pas suffisant. Il faut un plan d'urgence national pour lutter contre le trafic et la consommation de drogue. Nous sommes inquiets sur l’évolution de la situation », explique Richard Schieven, adjoint délégué à la sécurité publique.

Outre les agents intervenants dans les écoles et les ALAé en charge de l’accueil périscolaire matin, midi et soir, de 7h30 à 18h30 et sur le temps méridien, les agents du Centre Administratif Municipal (mairie annexe) et ceux du centre social André Malraux assurent l’ensemble de leurs missions au service des habitants du quartier. Un lien permanent est là encore opérationnel avec la police municipale afin d’assurer leur sécurité.

Faisant suite à la volonté de Jean-Paul Fournier de venir en accompagnement des parents d’élèves, choqués par les évènements, la Ville a dépêché une psychologue professionnelle pour soutenir l'action de la direction académique et des services préfectoraux, avec la mise en place de temps d'écoute au bénéfice des parents d'élèves du groupe scolaire Georges-Bruguier et de l'école maternelle Jean-Zay.

« Cette professionnelle expérimentée, intervenant déjà régulièrement dans les crèches municipales auprès des parents et des enfants, sera présente à l’école le mercredi 6 mars de 9h à 11h, ainsi que le jeudi 14 mars de 9h30 à 11h30 pour le moment », explique Véronique Gardeur-Bancel, adjointe déléguée à l'éducation et à la réussite éducative.

AS

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