C’est un projet itinérant, pensé comme un relais des Jeux paralympiques et de leurs valeurs. Respect, dépassement et inclusion. Chaque photo raconte une histoire. Une discipline, un lieu, un objet, une figure inspirante.

Après JO

Lors de l'inauguration de l'exposition, Dolorès Orlay-Moureau, directrice du pôle médico-social de l’APF France handicap du Gard, a rappelé l’ampleur de l’engagement de son association et de ses partenaires. Dans le Gard, des centaines de personnes porteuses de handicap sont suivies par des équipes pluridisciplinaires.

Elle insiste. L’exposition est une manière de prolonger l’élan des Jeux Olympique. Et de rappeler que le sport crée du lien. Qu’il ouvre des perspectives.  C'est cela qu'elle souhaitait mettre en valeur et c'est réussi. « Une photo vaut à elle seule tous les discours », glisse-t-elle avant de céder la parole au photographe.

Jacques Rouquette, lui, parle de rencontres, de dialogue, de ses modèles, tous en situation de handicap. Gaëtan, Ramzi, Gino, Fiona, Saïd, Charles, Yazid, Valentin, Mathilde, Lohan, Marie ont présenté un sport qui les fait vibrer.

Modèles

Les modèles sont devenus sportifs devant l’objectif. L’équitation à l’aveugle, l’escalade, le hand, le foot, le rugby. Les séances étaient courtes, exigeantes, mais chacun a donné de soi. Chaque photo est un essai transformé comme au rugby, explique le photographe.

« Le sport grandit, émancipe, rassemble et rompt l’isolement qui pourrait être l’écueil des handicapés. Le rugby se doit d’être à l’écoute et à la disposition de chacun, quelles que soient ses capacités », confie Steeve Calligaro, président du RCN, le club de rugby nîmois qui a ouvert les portes du stade Kaufmann à la genèse de ce projet.

L’exposition, mobile, circulera dans le département et pourra être prêtée aux associations et institutions qui souhaitent s’en saisir. Ici, la photographie et le sport se rencontrent. Et rappellent que chacun, valide ou non, reste avant tout une personne capable.