Publié il y a 1 an - Mise à jour le 01.06.2022 - abdel-samari - 2 min  - vu 2180 fois

NÎMES Parquet national financier : la direction du CHU précise la situation

Le CHU de Nîmes Carémeau (Photo Anthony Maurin).

(Photo Corentin Corger).

Par voie de communiqué à l'ensemble de la presse locale, la direction de la communication du CHU de Nîmes s'exprime dans le cadre de l’enquête préliminaire menée par le Parquet national financier en cours dans laquelle le directeur général de l'établissement, Nicolas Best, est cité.

"La direction de l’établissement confirme que le directeur général du CHU a été convoqué le lundi 23 mai 2022 par les enquêteurs de la police judiciaire de Lyon. Au vu de la haute technicité des sujets traités, de leur antériorité, et de la nécessaire durée des explications sollicitées, les fonctionnaires de police ont placé le directeur général en garde à vue. Celle-ci a été levée le mardi 24 mai à 17h, le directeur général du CHU de Nîmes étant sorti libre (sans aucune poursuite, procédure de contrôle judiciaire et/ou de mise en examen)", explique la direction de l'hôpital nîmois.

"Ainsi, le directeur général a repris ses fonctions, et reste pleinement mobilisé, avec disponibilité et créativité dans la gestion du centre hospitalier universitaire nîmois. Contrairement à ce qui a été malheureusement indiqué dans plusieurs articles de presse, les faits qui lui sont reprochés sont relatifs à d’éventuelles infractions formelles quant à des dossiers de travaux exclusivement dans le cadre de ses responsabilités antérieures de chef d’établissement du centre hospitalier Annecy Genevois (CHANGE) et du recours à des fonctions d’assistance à maitrise d’ouvrage dans le cadre des schémas directeurs immobiliers du CHANGE", complètent les équipes du CHU dans le communiqué.

"Malgré de nombreuses réquisitions portant sur les chantiers en cours du CHU de Nîmes, aucune infraction ou même question n’ont été mises en exergue par les enquêteurs sur lesdits chantiers. Les différents projets en cours, au CHU de Nîmes, soutenus par les pouvoirs publics gouvernementaux dans le cadre du Ségur, seront donc mis en œuvre sans discontinuité. Pour ce qui concerne les accusations de corruption passive dont le directeur général fait l’objet, il s’agirait, après 6 mois d’investigations extrêmement complètes, de simples invitations, déjeuners et diners, pour majorité d’entre eux à dimension collective, sur une période de près de 4 années et pour un montant total légèrement supérieur à 1 000 €..."

"Enfin, les accusations de détournement de fonds publics à des fins privées se révèlent sans fondement. Les travaux pour l’installation d’une piscine hors-sol, minimaliste, bassin financé par le directeur général et venant valoriser le logement de fonction en pleine propriété du CHU de Nîmes, ne sauraient revêtir les caractéristiques d’une quelconque infraction pénale. Afin d’éclaircir les éventuels et légitimes questionnements qu’une médiatisation outrancière des derniers évènements a pu légitimement susciter, un point presse sera organisé au cours des prochaines semaines", termine la direction de l'hôpital.

Abdel Samari

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