Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 09.04.2017 - abdel-samari - 2 min  - vu 504 fois

SANGLIERS Le Gard obtient une dérogation ministérielle pour réguler les populations

Photo d'illustration

Comme l'avait annoncé le préfet Didier Lauga lors d'une conférence de presse sur le terrain en mars dernier, après concertation, la Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer Ségolène Royal, a signé le 27 mars 2017 un arrêté (publié au journal officiel du 30 mars ) autorisant la mise en œuvre de deux nouveaux dispositifs de destruction du sanglier sur les 68 communes les plus touchées par les dégâts de ce mammifère. Il s’agit d’une dérogation au droit national, autorisée dans le cadre d’une expérimentation départementale d’un an qui a débuté le 1er avril.

En effet, la mise en œuvre, depuis plusieurs années, de tous les dispositifs de chasse et de destruction du sanglier (sus scrofa), n’a pas permis de limiter suffisamment les dommages dus à ce grand gibier. En 2016, trois personnes ont perdu la vie sur les routes gardoises après avoir percuté un sanglier. Les dégâts agricoles dus à cet animal, en général de l’ordre de 300 000 € par an, sont estimés pour cette campagne à plus de 800 000 €, et ce, sans parler des atteintes aux biens des particuliers ou des collectivités.

Par conséquent, et après concertation avec les différents acteurs, le Préfet du Gard a proposé à la Ministre de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer de tester l’efficacité de deux nouveaux modes de destruction du sanglier.

Sur les 68 communes appartenant aux Unités de Gestion " sanglier " (UG) les plus touchées par les dégâts (UG 10, 24, 25 et 26), il est désormais possible de :

  •  tirer les sangliers à tir à l’affût et à l’approche, sans chien, à 150 mètres à proximité des cultures entre le 1er avril et le 31 mai 2017 (les battues ne sont pas autorisées),
  • de piéger par cage-piège ou enclos-piège (pièges sélectifs, non mutilants) par des piégeurs agréés (environ 100 personnes).

La destruction du sanglier par ces deux modes opératoires est toutefois conditionnée à l’obtention d’une autorisation préfectorale individuelle. Le Préfet invite les détenteurs du droit de destruction sur les Unités de Gestion n°10, 24, 25 et 26 à présenter dès à présent leurs demandes auprès de la DDTM du Gard (ddtm-chasse@gard.gouv.fr).

Un bilan sera réalisé lors du premier semestre 2018.

Abdel Samari

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