Au cours du mois d’août, le bilan de la sécurité routière dans le Gard s’est révélé particulièrement lourd. Neuf personnes ont perdu la vie sur les routes du département. Pas moins de 49 accidents ont été recensés, faisant 57 blessés, dont 20 grièvement atteints. Ces chiffres rappellent la persistance d’une forte accidentalité en période estivale, souvent marquée par un trafic plus dense.
Le mois d’août 2025 est, à ce jour, le mois le plus meurtrier de l’année sur les routes gardoises. Face à ces drames humains, les services de l’État dans le Gard restent pleinement mobilisés pour lutter contre l’insécurité routière : poursuite de nombreuses opérations de contrôles routiers, rappel de l’importance du respect du code de la route, appel à la vigilance et à la prise de conscience et organisation d’actions de sensibilisation dont 8 opérations en octobre.
témoignage
Temoignage de Lisa Chaïb petite fille d’une victime décédée le 2 septembre à La Grand-Combe :
"Je ne souhaite cette douleur à personne. Il était environ 9h45, mon grand-père sortait du parc en bas de la rue Pasteur, il s’est engagé sur un passage piéton, et s’est fait percuter par une conductrice arrivée de Trescol. Elle s’est arrêtée plus loin, car elle dit ne pas s’en être rendue compte à cause du soleil qui l’a éblouie. Mais les platanes le long de la route donnent de l’ombre, donc je pense que si elle avait été plus attentive, elle l’aurait vu. Je ne veux pas l’accuser, je veux juste trouver les causes. De ce que je sais, elle prend ce trajet tous les jours, elle devrait donc connaitre les risques. Pour moi, ç’a été souci d’attention, peut-être de téléphone, mais aussi de vitesse, car mon grand-père a subi deux hémorragies cérébrales, ce qui nécessite une vive allure.
Il ne faut pas se trouver de fausses excuses, on est censé toujours être maitre de son véhicule.
Je veux juste rappeler qu’en agglomération, sur des trajets réguliers, c’est là où il faut être le plus vigilant. D’autant plus que le lieu de l’accident est l’endroit où les enfants sont déposés à l’école… Ça aurait pu être une maman avec un enfant à sa place."
