Publié il y a 3 h - Mise à jour le 17.10.2025 - Abdel Samari - 2 min  - vu 150 fois

ÉDITORIAL Camille Juan, une histoire commune autour de la tauromachie

Camille Juan avec les lycées de d'Alzon

- Photo DR Institut d'Alzon

Nous sommes à Nîmes, une terre de tauromachie.

La tauromachie subit des attaques de toutes parts depuis plusieurs années. Malgré le soutien répété des pouvoirs publics, qui a rappelé que la pratique est toujours autorisée sur les territoires dont c'est la tradition depuis très longtemps. Mais les anti-corridas n'acceptent pas cette situation et exigent une remise en cause de la loi. Ce fut le cas, il n'y a pas si longtemps, à l'Assemblée nationale ou au Sénat, sans résultat. Aujourd'hui, ce n'est plus à l'intérieur des arènes que le problème se pose pour les opposants, mais aussi dans les différentes sphères où la culture tauromachique est évoquée. Partagée. Transmise. Encore dernièrement au sein du lycée Emmanuel d’Alzon à Nîmes. Yvan Lachaud, le directeur, et ses équipes attachent une importance capitale à mettre en lien des anciens élèves avec les étudiants. Ainsi, il y a quelques jours, l'ex-torero Camille Juan a animé une conférence pendant un cours d'espagnol. Bien entendu, sa passion pour la tauromachie a été au centre des échanges. Avec la volonté de transmettre la culture taurine et son art. Pour Claire Starozinski, présidente de l'Alliance anticorrida, il ne s'agit ni plus ni moins que de prosélytisme. Mieux : le lycée catholique sous contrat conditionne, selon elle, les élèves à la corrida. Alors quand la Nîmoise a appris que des élèves se rendront au musée des Cultures taurines, toujours sur le temps scolaire, son sang n'a fait qu'un tour. Elle a pris sa plus belle plume pour écrire au ministère de l'Éducation nationale… Une action qu'elle avait déjà entreprise il y a plusieurs années, sans effet. Pour une bonne raison : les lycéens n'ont pas été contraints d'assister à ce cours. Nous sommes à Nîmes, une terre de tauromachie. Les aficionados défendent avant tout le taureau de combat et son élevage. Camille Juan, lui, a surtout raconté son histoire. Et tous les élèves ont pu d'ailleurs lui poser des questions. Y compris les interrogations légitimes sur cette pratique qui peut heurter, déranger. C'est aussi cela l'objet éducatif : ouvrir un dialogue serein et utile pour permettre à chacun de se faire son propre avis. Positif ou négatif. Et cela vaut finalement pour tous les sujets qui traversent notre société.

À l'occasion des vacances de la Toussaint, votre rubrique Éditorial fait une pause quelques jours. Retour le 27 octobre prochain.

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