Ce lundi soir, une trentaine de patrons alésiens et d'élus étaient réunis au restaurant Le Riche pour les vœux de 2016. Les thèmes qui feront l'actu de l'année : la pénibilité, la sous-traitance, et les conventions collectives.
A l'occasion de la nouvelle année qui commence, le président de l'Union pour les entreprises 30 (UPE), affilié au MEDEF, a présenté ses vœux aux patrons alésiens ce lundi. "Le premier ministre dit qu'il aime l'entreprise, il faudrait qu'il le prouve. On veut les mêmes règles que nos voisins", a demandé Eric Giraudier.
Pour 2016, le conseiller en ressources humaines a pour objectif de "réussir les mutations structurelles auxquelles sera confronté le Gard", suite à la fusion des deux régions. "Si on est pas force de proposition, personne ne le sera pour nous", a-t-il asséné. Le président gardois souhaite ainsi faciliter l'accès des TPE-PME aux marchés publics, en créant une plate-forme dématérialisée rassemblant les appels d'offres. Échéance : premier semestre de l'année.
Autre volonté : simplifier les conventions collectives. "Elles sont trop complexes. On verra comment les syndicats de salariés prendront ça", a prévenu Christophe Meyruey, secrétaire général de l'Union des industries et métiers de la métallurgie Languedoc-Roussillon. Enfin, le sujet est brûlant du côté du salariat : les employeurs veulent revenir sur la question de la pénibilité. "On a fait en sorte de diminuer quelques contraintes, mais il faut poursuivre. Notre système est schizophrène", a martelé Christophe Meyruey.
Créée il y a 50 ans, l'UPE 30 rassemble 5 200 entreprises du Gard et revendique trois activités principales : le lobbying, l'accompagnement des membres, et la mise en réseau.
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