Publié il y a 1 an - Mise à jour le 04.05.2023 - Marie Meunier - 2 min  - vu 546 fois

BAGNOLS/CÈZE "La Crêpière" fête ses 43 ans, le bureau de tabac "Chez Treb's" inauguré

Un air de fête a soufflé sur la rue de la République ce jeudi midi. Commerçants, clients, élus et même policiers ont célébré non pas un mais deux évènements.

Tous étaient rassemblés pour fêter le 43e anniversaire de "La Crêpière" que Jocelyne Gayte a ouvert le 1er février 1980 au 75, rue de la République, dans un tout petit local de 13m2 qu'elle n'a jamais quitté. Mais tous étaient là aussi pour inaugurer le bureau de tabac "Chez Treb's" installé en face au 74, rue de la République, depuis août 2022. "Dès qu'on est arrivé, "Josy" est venue nous rencontrer. On s'est tellement bien entendus qu'on a eu envie d'organiser ce moment de convivialité ensemble", raconte Tom Trebillon, qui gère avec son frère Hugo, le bureau de tabac. 

Tous deux sont âgés seulement de 21 et 23 ans mais ils avaient déjà l'envie de lancer leur première affaire. Il faut dire que leurs parents eux-mêmes sont buralistes à Montfrin, leur village d'origine, et à Saze. Quand l'opportunité s'est présentée à Bagnols-sur-Cèze, Tom n'a pas hésité à lâcher les études pour se jeter dans cette aventure entrepreneuriale avec son frère. "Nos grands-parents sont de Pont-Saint-Esprit, notre grand-père faisait aussi du rugby depuis longtemps à Bagnols. C'est comme ça qu'on a connu la ville", explique Tom. 

Jocelyne Gayte, "toujours avec le sourire et la patate"

Les deux frères sont "très contents" de leur installation et de la bonne entente avec les autres commerçants. Ils font figure du 5e bureau de tabac de la ville. C'est ainsi que ce midi, eux, les derniers installés de la rue de la République, étaient au côté de Jocelyne Gayte, la plus ancienne commerçante de cet axe piétonnier. Ils n'ont plus qu'à s'inspirer de son secret de longévité : "C'est d'aimer ce que l'on fait, être au contact des gens et aimer discuter. Toujours avec le sourire et la patate", glisse rayonnante Jocelyne Gayte. "Et aussi de maintenir les prix bas pour que les jeunes continuent à venir", ajoute celle qui est devenue un peu une "seconde maman" pour nombre de collégiens et lycéens. 

Marie Meunier

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