"On change de braquet et on monte en gamme", revendique Sébastien Migliore, adjoint au maire de La Grand'Combe délégué à l'Économie et l'Insertion. Avec le concours du centre social de la commune grand'combienne, le dernier nommé est aux manettes de la troisième édition du Jop Meet Up, laquelle aura lieu en mairie, dès 13h30, le 3 mai prochain. 

Une soixantaine d'offres variées y seront à pourvoir. "La particularité cette année, c'est qu'on a beaucoup de CDD et de CDI, avec une hausse du nombre d'entreprises présentes", précise Sébastien Migliore, tandis que les emplois saisonniers représentent environ 50% du panel. Nettoyage, aide à la personne, espaces verts, mécanique, chargés de projets, postes administratifs, restauration et insertion sont autant de secteurs qui composeront l'offre grand'combienne.

"Ça montre qu'il n'y a pas de fatalité et que des employeurs peuvent être intéressés à l'idée de venir recruter à La Grand'Combe", se réjouit le dernier nommé. "On est ouvert à tous. On ne se contente plus de s'adresser aux 18-25 ans", prévient par ailleurs l'adjoint au maire, qui estime que "tout le monde peut y trouver sa compétence". Le mois dernier, la cité grand'combienne a également lancé la saison 2 de son projet d'inclusion au féminin (relire ici). 

Il y a quelques jours, 18 femmes ont participé à la phase de recrutement. Cinq seulement ont été retenues. Les autres ont naturellement été réorientées vers le Job Meet Up qui a rassemblé 110 visiteurs en 2021, 135 l'année suivante. "L'idée, c'est de faire matcher les candidats avec les employeurs", rappelle Sébastien Migiliore. "Et surtout avoir du concret ! C'est pour ça qu'on demande aux chefs d'entreprises d'être rapides pour donner une réponse aux candidats", enchaîne l'élu.

Ces derniers sont invités à se rendre à l'hôtel de ville "avec plusieurs CV" et en se montrant sous leur meilleur profil, tant le "savoir-être" apparaît important aux yeux des recruteurs. Et si les candidats ne trouvent pas toujours leur bonheur, le Job Meet Up grand'combien a déjà livré son lot de belles histoires. "Une jeune femme avait été recrutée deux étés au centre social. Depuis, elle a fini ses études de médecine. Chez Dinopédia, beaucoup ont commencé comme saisonniers et ont signé des CDI par la suite. Enfin, on a aussi identifié des saisonniers réguliers sur lesquels on peut compter à chaque vacance scolaire", fait apprécier l'adjoint au maire, pas peu fier de la tournure que prennent les évènements.