Publié il y a 1 an - Mise à jour le 31.03.2023 - Corentin Migoule - 2 min  - vu 426 fois

LA GRAND'COMBE De la ruche à la vente : l'insertion au féminin volume 2

insertion au féminin

Centre social et mairie de La Grand'Combe main dans la main pour ce projet d'insertion au féminin.

- Corentin Migoule

Aider cinq femmes isolées à retrouver une dynamique d'insertion par l'emploi à travers une pratique artisanale tournée vers l'écologie, telle est la vocation du projet reconduit par la municipalité grand'combienne avec son centre social après le succès de la première édition. 

Ils remettent ça ! Fort du succès de la première édition du projet d'insertion 100 % féminin (relire ici), la mairie de La Grand'Combe et le centre social reconduisent la démarche s'adressant aux femmes qui, pour diverses raisons, se retrouvent "exclues de l’emploi""Le but, c’est de leur permettre de retrouver de l’autonomie et de la confiance en soi", prévient Laurence Baldit, maire de La Grand'Combe.

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Centre social et mairie de La Grand'Combe main dans la main pour ce projet d'insertion au féminin. • Corentin Migoule

"Ce projet concerne les personnes vivant en quartiers prioritaires de la politique de la ville. À La Grand'Combe, on a énormément de mamans qui sont seules dans leur logement avec des enfants. D’où l’idée de proposer un service garderie sur le temps de travail des mamans", a rappelé Sébastien Migliore, adjoint au maire délégué à l'Insertion économique.

Comme l'an dernier, cinq femmes seront sélectionnées au terme d'une phase de recrutement qui aura lieu le 7 avril prochain en matinée, à la salle Marcel-Pagnol. Un petit effectif pour "une meilleure efficacité", a justifié Sabrina Alidjera, nouvelle directrice du centre social. Car la première édition du projet d'insertion au féminin a déjà fait ses preuves, et il n'était pas question de s'éloigner de la base initiale.

En effet, parmi les cinq participantes, Éloïse Marro a depuis créé son entreprise spécialisée dans la fabrication de savons. "Elle a même pour projet de récupérer les restes de la cire d’abeille pour créer une gamme de savons au miel", a fait savoir Anissa Kordjani, conseillère municipale déléguée au Centre social. En plus de cette néo-entrepreneuse, la démarche grand'combienne a donné goût au travail à trois autres habitantes. "Deux sont en stage, une autre est dans un cursus de formation", précise Sébastien Migliore. "Pour certaines, c’était leur premier contrat de travail", se réjouit par ailleurs la directrice du centre social.

Plus de 80 % de la production 2022 déjà écoulés

Parce que l'apiculture, thématique déjà choisie l'an dernier, exacerbe la polyvalence des participantes qui "touchent à toutes les facettes du métier" pour livrer un produit fini, il s'agira une nouvelle fois d'assurer la production d'un miel qui sera vendu par la suite, comme l'a été celui de la première édition, issu des ruches installées à Champclauson. "Les abeilles c’est la vie ! Ça nécessite un travail très méticuleux qui plaît beaucoup", ajoute l'adjoint au maire. 

Et Laurence Baldit de compléter : "Ça permet aux femmes qui ont participé l’an dernier d'assurer la continuité en étant dans l’encadrement." Une fois passée la phase de recrutement, les cinq candidates sélectionnées, assistées par un apiculteur de métier, réaliseront 16 heures mensuelles de travail pendant cinq mois pour livrer un miel goûtu, lequel sera vendu en petits pots sur le marché grand'combien.

"On va attaquer plus tôt la commercialisation", prévient Sébastien Migliore, qui entend écouler le stock 2022 puisque "80 % de la production" - soit "quasiment 500 pots" - ont trouvé preneur. Plusieurs directeurs de la grande distribution locale auraient été démarchés en vue d'accorder "un petit rayon" au miel grand'combien, lequel pourrait aussi se faire une place lors du prochain salon Miam en fin d'année. 

Corentin Migoule

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