Alors que les services publics reculent dans de nombreux territoires de France, le Gard n'échappant pas à la règle, le bureau de Poste du boulevard Gambetta à Nîmes serait menacé de fermeture. 

Contactée, la direction du groupe a répondu à Objectif Gard. D'abord, en dressant le constat de l'activité : "Partout en France, La Poste adapte ses organisations à l'évolution des modes de vie et des usages, dans un contexte de baisse constante de la fréquentation des bureaux de poste de l’ordre de 6 % en moyenne par an au niveau national. Cette tendance est également présente sur l’ensemble de la ville de Nîmes, avec une baisse de fréquentation de 26 % depuis 2018."

Ainsi, La Poste réfléchit bien à Nîmes comme ailleurs, "à optimiser sa présence de manière à offrir le maillage et l’accessibilité horaire les plus conformes aux attentes de ses clients. Un projet est donc bien à l’étude sur Nîmes et La Poste travaille, en concertation avec la mairie, au déploiement d’une nouvelle offre, garantissant les 12 points de contact présents aujourd’hui, tout en pérennisant notamment les bureaux de poste à forte fréquentation que sont ceux de Nîmes Esplanade et Nîmes Cadereau."

Le groupe La Poste l'assure : "Durant toute l’année 2023, l’avenir du bureau de poste de Nîmes Gambetta fera l’objet d’une concertation avec partenaires sociaux, postiers et élus du territoire, afin d’offrir la meilleure présence postale pour les clients nîmois. Il est trop tôt à ce stade pour déterminer le résultat de cette concertation ou les contours précis de la nouvelle offre au sein du quartier Nîmes Gambetta, mais quelle que soit la solution choisie, les clients du bureau de poste continueront de bénéficier sur place d’un accès à un point de contact La Poste, point de contact offrant plus de 95 % des services rendus dans un bureau de poste classique. Toutes ces évolutions s’effectueront dans le cadre d'un dialogue interne nourri conformément au modèle social de l’entreprise et tous les postiers auront leur place dans les futures organisations déployées."

Cette prise de parole suffira-t-elle à calmer les inquiétudes ? L'avenir le dira...