Au sein de l’usine de fabrication de combustible MOX pour centrales nucléaires, la petite quinzaine d’élèves a pu découvrir les différents métiers de l’installation, et suivre une partie des cours, adaptés au monde du nucléaire, au sein de l’usine. « Cela nous aide dans l’accompagnement des élèves dans leur formation et leur orientation », souligne Élise Clermont, enseignante au lycée professionnel.

Ce mercredi, les élèves ont fait la restitution des trois jours en entreprise. Ils en ont retenu les mesures de sécurité drastiques pour pénétrer sur le site, qui compte 850 salariés internes et 350 salariés externes, mais aussi ce qu’est le MOX, à savoir un assemblage de pastilles réalisées à partir d’uranium et de plutonium enrichi issu de combustibles usagés. Ils ont aussi pu manipuler des appareils en réalité augmentée et en réalité virtuelle, et manipuler en boîte à gants, comme les opérateurs de l’usine, même s’ils n’ont pas pu se rendre en zone contrôlée. Ils ont aussi pu rencontrer des salariés de l’usine qui leur ont parlé de leur métier.

« C’est important pour nous, nous avons besoin de montrer qui on est et ce qu’on fait, de leur montrer ce que c’est l’industrie », souligne Bruno Girard, directeur emploi et recrutement sur le périmètre Sud-Est pour Orano. Le tout dans une idée de rapprocher le monde de l’éducation de celui de l’entreprise. « C’est une vraie plus-value », rajoute le proviseur du lycée Jean-Marc Gucciardi.