Dans l’attente de leur jugement, renvoyé au 8 mars prochain à leur demande, les deux agresseurs sont maintenus en détention par le président du tribunal judiciaire de Nîmes, Jean-Michel Perez, à l’issue de leur audience de comparution immédiate, mardi 15 février.

Ivres, les deux jeunes de 27 et 28 ans avaient roué de coups à l’aide d’une bombe lacrymogène, d’un marteau et d’un couteau une vague connaissance ainsi qu'un livreur, un peu plus tôt, dans la nuit de vendredi à samedi, dans le quartier de la préfecture à Nîmes. Des faits selon le président, « d’une extrême violence » filmés par les caméras de vidéosurveillance de la Ville. « En quelque sorte, nous sommes des victimes, car ils étaient très nombreux alors que nous n’étions que deux ! », a tenté de se défendre le plus jeune des deux prévenus. En vain, le juge a préféré les renvoyer à la maison d'arrêt de Nîmes.

Pierre Havez