NÎMES Incendie d'une administration à Pissevin lors des violences urbaines : le suspect reste en prison

Un jeune homme a réclamé son contrôle judiciaire. IL a été interpellé par la police judiciaire concernant l'incendie et les dégradations de la DDTM, la direction départementale des territoires et de la mer, à Pissevin, lors d'une nuit de violence l'été dernier.
C'était une longue et violente nuit d'été. Du 31 juin au 1 juillet dernier la France connaît des violences urbaines sur l'ensemble de l'Hexagone, avec des violences et dégradations dans des villes mais aussi à la campagne.
Dans le Gard, des véhicules sont incendiés, la caserne de gendarmerie de Quissac attaquée et des commerces, une banque, et un bâtiment du service public dégradés au quartier populaire de Pissevin. Des engins incendiaires sont envoyés sur la DDTM. C'est d'ailleurs sur un des systèmes de mise à feu retrouvé sur le toit de l'administration que de l'ADN va parler. Un engin tenu dans les mains d'un jeune homme du quartier déjà connu pour onze condamnations.
Après plusieurs semaines d'investigation, l'antenne de la police judiciaire de Nîmes va interpeller plusieurs suspects. Un sera mis en examen, c'est lui qui réclamait son contrôle judiciaire mercredi dernier devant la chambre de l'instruction de Nîmes présidée par Christophe Teissier.
Le mis en cause défendu par maître Hélène Mordacq refute les accusations et affirme qu'il a un travail pour justifier un éventuel élargissement. "Je demande juste de me laisser une chance. On ne m'a jamais laissé ma chance", affirme-t-il dans le box de la cour d'appel.
"Il coche l'ensemble des critères pour rester en détention provisoire", tranche l'avocat général Dominique Sié qui refuse d'entendre parler d'un contrôle judiciaire. "Il a onze condamnations sur son casier judiciaire et il fait peu cas des décisions de justice. Au moment des faits, il venait de sortir de prison. Concernant sa promesse d'embauche, je dirais qu'il s'agit d'une promesse de complaisance", poursuit le représentant du ministère public qui a été entendu dans ses réquisitions.
Le jeune homme reste finalement en détention provisoire et mis en examen pour " dégradation ou détérioration en bande organisée par un moyen dangereux pour les personnes", et "participation à une assocation de malfaiteurs". Il est aussi impliqué dans le cadre d'une infraction de "dissimulation volontaire du visage sans motif légitime lors d'une manifestation sur la voie publique accompagnée de troubles ou risques manifestes de troubles à l'ordre public".
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