C’est une tradition qui marque la fin de l’été à Alès. La récolte du miel municipal par le maire Max Roustan en personne, dans les ruches du parc floral des Camellias, cinq ans après leur migration. Ce mercredi 28 août, dès 8 heures du matin, fidèle à cette coutume, l'édile s'est rendu au rucher. Mais cette année, la récolte est bien maigre. « Entre 20 et 30 kilos tout au plus », constate avec une pointe de déception l’ancien apiculteur de métier et grand passionné. Bien loin des 60 kilos récoltés l’an dernier. « C’est des fonctionnaires ces abeilles », plaisante-t-il. Les conditions météo n’ont pas été favorables, la pluie ayant manifestement freiné l’activité des butineuses. « Pourtant, il a plu, mais on ne connaît pas tous les ingrédients : température, humidité, tout compte », explique-t-il.
Accompagné comme l'année dernière de Damien Hierle, agent du pôle environnement urbain et paysage de la Ville d'Alès, et de la conseillère départementale Alès 3, Marie-Christine Peyric, le maire a supervisé l’extraction du miel avec son habituel sang-froid, vêtu uniquement de son costume de ville. « Il est immunisé contre tout », s’étonne Marie-Christine en le voyant à mains nues. La récolte, bien qu’amoindrie, sera comme à l’accoutumée mise en petits pots pour être offerts aux nouveaux habitants de la ville d'Alès en fin d’année.
Au terme de la récolte, Max Roustan a pris un moment pour se remémorer sa carrière d’apiculteur : « À l’époque, je faisais 400 ruches en une après-midi. » Mais cette année, les choses ont bien changé. « Si je fais 20 kilos, c’est déjà bien », admet-il. L'édile ayant conservé quelques ruches chez lui, pour le plaisir de l'apiculture. Malgré tout, l’esprit reste bon enfant, Max Roustan allant jusqu'à plaisanter que Marie-Christine Peyric avait pris « 20 % de la récolte » simplement en touchant le miel à la fin (photo ci-dessus), ce qui en dit long sur la maigre moisson de cette année.