Publié il y a 1 an - Mise à jour le 27.10.2022 - corentin-migoule - 3 min  - vu 779 fois

KICK-BOXING L'Alésien Sofian Hadj-Brahim en pleine préparation pour la Nuit des champions

Sofian Hadj-Brahim défie Mathieu Codron le 19 novembre prochain. (photo Corentin Migoule)

Devant plus de 5 000 spectateurs massés dans le Palais des sports de Marseille, le licencié du Punch insertion cévenol défiera Mathieu Codron (-69kg) à l'occasion de sa troisième participation à la Nuit des champions, son évènement préféré.

Licencié au Punch insertion cévenol, le kick-boxeur Sofian Hadj-Brahim, fils de l’ancien champion du monde Kamel Hadj-Brahim, combattra le samedi 19 novembre prochain à l’occasion de la 29e Nuit des champions, considérée comme l’événement phare du calendrier dans la discipline. Plus de 5 000 spectateurs chauffés à blanc devraient investir le Palais des sports de Marseille pour cette soirée de gala mêlant kick-boxing, boxe anglaise et muay-thaï.

Quatre heures de show et quinze combats de haut niveau sont au programme, dont celui opposant le longiligne combattant alésien (1m86) à Mathieu Codron. Dans une enceinte ayant des airs de "stade Vélodrome de la boxe", le Cévenol tentera de décrocher son premier succès dans la cité phocéenne, après deux tentatives avortées. "L'an dernier, sans me chercher d'excuses, je restais sur deux ans d'inactivité. Mon adversaire (le Marseillais Aymeric Lazizi, NDLR) avait eu l'opportunité de combattre avant. J'ai perdu à la décision, mais j'avais beaucoup mieux géré la pression que la première fois", se remémore celui qui, il y a tout juste un mois, est devenu papa.

À moins d'un mois du combat et alors qu'il cumule entraînement quotidien et job de veilleur de nuit, Sofian Hadj-Brahim doit s'astreindre à un régime draconien pour passer sous la barre des 69 kilos, catégorie dans laquelle il a choisi de combattre. "L'an dernier j'en ai bavé. Je sortais de deux ans de Covid, d'inactivité et de malbouffe. Ça a été horrible ! Cette année ça va mieux, je sens que mon corps réagit bien", confie celui qui s'est récemment attaché les services d'un nouveau manager en la personne de Kader, coach du KBC Marguerittes.

"Je sais que je vais devoir aller au front"

"Pendant trois semaines, il n'y aura pas d'entraînement "cool". On est dans le vif du sujet", poursuit le kick-boxeur du Punch insertion, qui a étudié son futur adversaire. "Il est issu d'une famille de boxeurs. Ses deux frères, David et Bruce, étaient des champions. Dans les articles, on parle plus d'eux que de lui. C'est dur pour lui car ça lui met beaucoup de poids sur les épaules", analyse Hadj-Brahim. Et d'ajouter : "Mais c'est un très bon boxeur. J'ai vu son dernier combat et je m'attends à tout. Je n'affronte pas un boxeur, mais une team (la GBL Mazan, NDLR). Leurs combattants sont toujours prêts mentalement, physiquement et tactiquement."

De ce qu'il en a vu, Mathieu Codron "sait tout faire" sur un ring. "Il est technique, il sait monter les jambes, faire la guerre, frapper en poings. Je sais que je vais devoir aller au front", conclut l'Alésien. Hasard du calendrier, les deux hommes ont remporté leur dernier combat respectif qui a eu lieu... le 11 juin dernier. Alors que cette troisième participation à la Nuit des champions est une priorité aux yeux du combattant gardois qui se dit "chanceux" de faire à nouveau partie du casting du "meilleur gala de France", ce dernier pourra compter sur le soutien de nombreux alésiens ayant prévu de faire le déplacement.

Les places en "carré d'or", celles qui permettent de ne pas rater une miette de la prestation de Sofian Hadj-Brahim en étant au plus près du ring, ont déjà toutes trouvé preneurs. "Il en reste quelques-unes en chaises et en gradins (32 euros et 22 euros en passant par le Punch insertion cévenol, NDLR)", précise Kamel, le papa. Un engouement à la hauteur de la soif de victoire de celui qui, à aujourd'hui 29 ans, prévoit de s'essayer pour la toute première fois en boxe anglaise au printemps prochain, avant de clôturer sa saison "en beauté" le 17 juin 2023 lors de la traditionnelle Nuit du K1, qui devrait migrer des arènes du Tempéras à la Halle des sports de Clavières.

Corentin Migoule

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