Ce samedi, jour d’ouverture de la 8e édition du festival de la BD “Aux portes des Cévennes”, Valérie Gilabert, présidente de l'association depuis huit ans et instigatrice de l'événement, semblait ravie. En effet, cette enseignante de français s'engage pleinement, chaque année, dans le but de "faciliter la rencontre entre les jeunes et les auteurs", favorisant ainsi la "désacralisation du métier". Cette accessibilité permet aux visiteurs, notamment aux jeunes, une meilleure "compréhension du fonctionnement du monde du livre". 

Vingt-sept auteurs participent à ce week-end de festival, maintenu à un nombre limité d'exposants volontairement pour préserver une ambiance "familiale", similaire aux années précédentes. L'association "La petite brique" prend également part à l'événement avec une exposition située au fond de la salle, consacrée logiquement à l'univers des Lego, en partenariat avec la fille des organisateurs, porteuse du projet. L'édition de cette année explore le thème du "Grand Banquet".

Ce genre d'événement est un peu notre vitrine, cela permet de rencontrer nos lecteurs, de retrouver des copains auteurs, d'être immergé, le temps d'un week-end, dans notre univers préféré qu'est la bande dessinée, de parler projets. Le festival est très enrichissant.

Baba, auteur de l'affiche et président d'honneur de cette 8e édition

L'exposition présente une variété de planches de bande dessinée créées par des élèves du collège Léo Larguier et de l'école primaire Victor Hugo, parmi d'autres participants. Certaines de ces œuvres ont particulièrement marqué par leur puissant message, mettant en lumière le problème du harcèlement. Ces planches, conçues comme des messages d'appels à l'action, se distinguent par leur engagement envers cette cause que l'on sait de plus en plus conséquente en milieu scolaire.

Découvrez quelques images de la première journée :