La section d'Arles de la FSU a alerté jeudi 26 juin "sur la présence de rats dans les locaux de la crèche Lou Pitchounet", dans le centre-ville d'Arles. "J'ai été interpellé par le personnel de la crèche mercredi, on m'a dit qu'il y avait des rats retrouvés dans la structure. J'ai donc alerté les élus qui m'ont dit qu'ils allaient envoyer un courrier pour informer les parents. Le CCAS s'est engagé à mettre en place des choses mais on n'a pas de retour pour nous dire si les agents sont passés, pour nous dire quel est le plan prévu. Car la crèche ferme fin juillet, il ne faut pas que quand elle rouvre il y ait plein de rats", s'inquiète le secrétaire général. Alertés par le tract de la FSU, deux parents d'enfants ont pris rendez-vous avec la direction.

"Il y a un contraste entre le tract et le mail de la directrice de la crèche qui était trop léger. On nous disait simplement qu'il y avait des rats dans le centre-ville et qu'ils prenaient des précautions dans la crèche au cas-où et que la cuisine était fermée et la cour extérieure également. Quand j'ai lu le tract le lendemain je me suis sentie prise pour une imbécile. On n'est pas transparent avec nous", regrette l'une des mamans. "Ils nous ont finalement confirmé qu'il y avait eu un rat mort dans la cuisine, que le nécessaire avait été fait, qu'une entreprise était venue pour traiter. On demande qu'on nous apporte les preuves que les choses sont mises en place. Je ne m'inquiète pas que pour les enfants, mais pour les employés aussi", explique-t-elle.

Corentin Imbert Preignac, le directeur du CCAS, confirme qu'un rat a bien été retrouvé dans la crèche et qu'un autre a été vu dans la cour. "Le vendredi (20 juin) on a retrouvé quelques crottes. Le jour même, le service hygiène est intervenu pour placer des produits et effectivement, le lundi matin on a retrouvé un rat mort. Tout a été désinfecté avant l'arrivée des enfants et on a convenu que si le mardi matin on retrouvait à nouveau des crottes ou des choses comme ça on fermerait la crèche. Et le mardi matin il n'y en avait plus", affirme-t-il avant de détailler le protocole qui a été mis en place. "Du vendredi au mardi, par mesure d'hygiène, les repas donnés étaient des repas de secours, on n'a pas utilisé la cuisine de la crèche. Et pour l'instant, comme il y a un traitement fait par un prestataire de la ville dans tout le quartier, les enfants n'ont pas accès à la cour extérieure. Nous avons également un prestataire qui intervient pour mettre en place des mesures préventives dans les lieux où les enfants n'ont pas accès", conclut-il afin de rassurer les parents inquiets.