Publié il y a 3 h - Mise à jour le 06.10.2025 - Abdel Samari - 2 min  - vu 319 fois

ÉDITORIAL Patrick de Carolis, l'espérance d'un second mandat

Photo DR Ville d'Arles

À l’approche des élections municipales, est-ce que l’opposition a décidé de se rebiffer ?

Jeudi dernier, le conseil municipal d’Arles a été le théâtre d’un grand spectacle politique comme les actrices et les acteurs de ce métier, pas comme les autres, nous ont tristement habitués. À l’approche des élections municipales, est-ce que l’opposition a décidé de se rebiffer ? En profitant d’une situation tendue dans la majorité où les égos semblent avoir pris le pas sur l’intérêt général ? Dans tous les cas, jeudi, dénonçant l’absence de quorum des élus de la majorité au moment de l’appel, les dix élus de l’opposition ont décidé de claquer la porte. Le conseil municipal s’est toutefois déroulé. Sans débat ! La cinquantaine de délibérations ont donc été adoptées sans difficulté aucune. Pour autant, cette situation est dramatique pour la démocratie locale. Une partie de la majorité municipale parait avoir d’autres chats à fouetter. Peut-être ? Il faut alors assumer et démissionner. Car ces gens-là touchent des indemnités qui ne couvrent pas que la représentation publique… Pour l’opposition, il s’agit d’un acte symbolique certes, mais qui en dit long sur la guerre électorale qui se prépare en terre arlésienne. Même s'il termine son premier et unique mandat, Patrick de Carolis ne veut pas être qu’un accident de parcours, qu’une parenthèse de la gauche au pouvoir. Il va lui falloir jouer cependant bien plus grouper avec son équipe. Car ses adversaires n’ont pas l’intention de lui offrir le moindre cadeau. En coulisse, l’affrontement a déjà commencé avec les syndicats. Les boules puantes sont prêtes à sortir aussi pour l’affaiblir. Mais l’ancien présentateur TV en a vu d’autres… Il va bientôt ouvrir la grande messe de son bilan. Pour résumer, baisse significative de la dette en six ans et plus de 60 millions d’euros d’investissements. Mais les réalisations concrètes peine à se voir depuis 2020. Le temps long n’a pas profité au maire. Ni la covid à son arrivée aux manettes de la Ville. Dans le même temps, l’insécurité sous fond de trafic de drogue s’est développée, la propreté fait encore tache. Et la perte de liens dans tous les territoires d’Arles est dénoncée régulièrement par la gauche qui promet l’union. Patrick de Carolis a aussi un enjeu plus personnel s’il veut confirmer : choisir les bonnes personnes pour imposer définitivement son empreinte locale…

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Abdel Samari

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