« Vous êtes un peu le gendarme du car. Votre rôle c’est de détecter les signes de harcèlement. » Mardi 11 février, plusieurs gendarmes étaient sur le terrain au contact de chauffeurs de cars scolaires pour aborder un fléau : le harcèlement scolaire. C’est l’adjudant Hassan Youcef, gendarme de Cornillon, qui s’est chargé de cette sensibilisation, en expliquant qu’il existe quatre types de harcèlement : physique, verbal, psychologique et sexuel. « Le harcèlement scolaire se traduit par une action qui se répète régulièrement, où les forces sont inégalement réparties. »
1 élève sur 3 est victime de harcèlement scolaire
Une conductrice de bus prend la parole pour raconter une anecdote : « J’ai déjà séparé des enfants devant les cars qui voulaient se bagarrer. » Pour éviter ce type d’agissements, le gendarme gardois a soumis la proposition de mettre un agent de sécurité ou un médiateur dans les bus transportant des élèves. Les chiffres sont sans appel : un élève sur trois a été victime de harcèlement scolaire sur les dix dernières années.
Un autre atelier était consacré aux dangers liés à la conduite sous l’emprise de l’alcool et des stupéfiants. L’objectif est de montrer les effets néfastes de la prise de ces substances sur le corps et des conséquences car « même à petite dose, l’alcool agit directement sur le cerveau » tout en en rappelant que « la consommation de drogue représente un danger mortel sur la route. »
Cette matinée de prévention routière a pour but de conduire à sécuriser la jeunesse et de former des conducteurs de cars scolaires irréprochables dans le Gard.