Ainsi, 9 jeunes, 4 dépendant de la MLJ de Bagnols, 4 de celle d’Alès et une de celle de Beaucaire, vont partir du 19 novembre au 17 décembre en Grèce, à Kalamata, pour un stage de quatre semaines. « Il y a une partie professionnelle, avec le stage, et toute l’expérience personnelle, l’apprentissage de la langue, la découverte d’un nouveau pays, d’une culture, tout ça est valorisé à leur retour », développe Mohamed Ben Moussa, en charge du dossier à la MLJ Gard rhodanien Uzège. À leur retour, les 9 stagiaires se verront remettre la certification Europass.

Ce projet de mobilité internationale, que les MLJ, notamment celle de Bagnols, organisent parfois plusieurs fois dans l’année, est financé par l’Agence Erasmus + et par la région Occitanie. Donc, pour les jeunes, sélectionnés en fonction de leur projet professionnel mais surtout de leur motivation, « tout est pris en charge, le voyage, le logement, la préparation du départ », détaille Monika Oszmaniec, de la Maison de l’Europe de Nîmes. Les jeunes ont suivi 7 ateliers préparatoires. Sur place, ils seront pris en charge par un partenaire, l’association Kane, qui leur a trouvé leurs stages, en fonction de leur projet professionnel, et un logement. Le tout a fait l’objet d’une visite préparatoire des équipes de la MLJ et de la Maison de l’Europe, pour sécuriser le parcours.

Ainsi, Clément, 20 ans, originaire d’Alès, va travailler dans un restaurant en Grèce, conformément à son choix. « Je vais aussi découvrir la culture, une nouvelle langue et améliorer mon anglais », affirme-t-il. Haïlé, 17 ans, d’Alès elle aussi, est en pleine « année de césure après le bac pour partir à l’étranger et travailler dans l’audiovisuel », avance-t-elle, et va travailler dans un cinéma sur place. Maélie, 22 ans, de Bagnols, qui « aime beaucoup les langues », se réjouit de découvrir le Grec en travaillant dans une épicerie fine.

Myriam, 19 ans, de Beaucaire, qui veut « travailler avec les enfants », sera en stage dans l’équivalent grec de nos centres aérés. On retrouvera trois passionnés d’animaux, Isaac, 19 ans, d’Alès, Léa, 24 ans, de Bagnols et Aurélie, 23 ans, de Bagnols elle aussi, dans un refuge pour chiens. Pour Léa, il s’agit d’une « réorientation », et pour Aurélie, d’une « occasion de tester » le fait de travailler avec des animaux, sa passion.

« L’envie de voyager » est évoquée chez Léoni, 19 ans, d’Alès, qui a pour projet professionnel de travailler dans la vente et qui oeuvrera dans une boutique de souvenirs. Enfin, Anaïs, 21 ans, de Bagnols, après avoir « arrêté des études qui ne (lui) plaisaient pas », se réoriente vers l’hôtellerie et travaillera dans un hôtel à Kalamata. Et, « comme je pensais partir à l’étranger pour travailler, je vais voir si c’est pour moi ou pas », ajoute-t-elle. Tous ne seront probablement plus tout à fait les mêmes à leur retour chez eux.