BAGNOLS/CÈZE Une campagne sur l’inscription de l’IVG dans la Constitution sur la façade de la mairie
À trois jours de la Journée internationale des droits des femmes, la mairie de Bagnols a dévoilé ce mardi matin une campagne en faveur de l’inscription de l’interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution, votée par les députés et sénateurs hier à une très large majorité.
Trois portraits de trois bagnolaises de trois générations différentes : Sylvie, 58 ans, née à une époque où l’IVG était encore interdite, Élodie, 31 ans, née après la loi Veil, donc, et Aline, 18 ans, qui fait donc partie de la génération qui vivra avec la garantie de ce droit fondamental inscrite dans la Constitution. Ces portraits resteront sur la façade de la mairie toute la semaine, avec le 8 mars en point d’orgue.
De quoi marquer le coup, alors que « nous sommes devenus le premier pays du monde à inscrire ce droit fondamental dans la Constitution », rappelle le maire Jean-Yves Chapelet, en rappelant au passage que « notre députée (Pascale Bordes, RN, ndlr) n’a pas participé au vote, c’est son choix. » La mairie avait aussi choisi de donner la parole, à l’occasion du dévoilement de la campagne, à plusieurs femmes engagées.
« On ne peut que se réjouir de cette inscription dans la Constitution, estime Ghislaine Pagès, ancienne élue, militante associative. C’est une avancée énorme car on ne sait pas ce que l’avenir nous réserve. » Et ce alors que les droits des femmes régressent dans certains pays, de l’Iran à l’Afghanistan, en passant par certains états des États-Unis, et qu’en France, « il y a encore des Plannings familiaux attaqués », rappelle Ghislaine Pagès, qui regrette également que la « clause de conscience » des médecins, demeure dans le droit et leur permet de refuser de pratiquer l’IVG.
Reste que, « avec le fait de l’inscrire dans la Constitution, l’IVG est plus qu’un droit », reprend Anne-Marie Rouquairol, elle aussi militante associative de longue date, qui se souvent de « la révolution » qu’a été la loi Veil en 1975. L’occasion également d’évoquer la condition des femmes, dans un pays, la France, qui a connu « 134 féminicides en 2023 et déjà 31 depuis le début de l’année », rappelle Ghislaine Pagès en reprenant les chiffres du collectif Nous toutes. « Il y a des combats à mener », donc, ajoute-t-elle.
Aussi en « rappelant aux jeunes ce combat, fil ne faut pas que la jeunesse oublie pour ne pas perdre les acquis, même si l’inscription dans la Constitution est passée », estime la conseillère municipale Nicole Sage. « Et ça passe par l’éducation », rajoute Émilie Lefrançois, de l’association Regard ô Féminin, qui défend, entre autres, les droits des femmes sur le territoire. Toutes sont sur la même ligne : si un pas important a été franchi hier, il ne s’agit pas du dernier pour atteindre l’égalité femmes/hommes, loin de là.
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