Le lieutenant-colonel Frédéric Paul s’occupe de la présentation. En rigolant, et comme une séance du conseil d’administration du Sdis a lieu dans la foulée, il lance : « Ce sont eux qui votent nos dépenses alors nous leur montrons ce que nous achetons ! »

Logique mais encore faut-il le faire. Et quand on sait que les pompiers du Gard comptent parmi ceux qui sortent le plus et qui sont surtout confrontés à des risques divers et variés, plus que sur d’autres territoires, il faut investir dans l’outil de travail. « C’est une partie de nos nouveaux véhicules, certains sont déjà affectés, d’autres le seront prochainement, et quelques-uns sont en cours d’équipement. Le plan d’équipement prévoit des achats pour 11 millions d’euros chaque année. »

Un véhicule de secours routier (VSR) qui permet d’agir, comme son nom l’indiqu,e sur les routes et les gros accidents. La nuit, sa perche a une portée éclairante de 100 mètres. Il est affecté à Vergèze. Un autre VSR, cette fois léger, est aussi déjà affecté tout comme le Ford Ranger estampillé Feux tactiques qui coûte 100 000 euros mais qui est basé sur un véhicule grand public.

Deux camions pompe-tonne, dont le coût à l’achat est de 330 000 euros pièce, doivent être « habillés » pour plus de 60 000 euros de matériel. « On en achète trois pas an, c’est un des camions emblématiques du pompier. » Moins emblématiques mais tout aussi importants, deux Duster et deux véhicules de livraison. Ces derniers coûtent 26 000 euros à l’achat et servent à assurer les liaisons entre des points stratégiques ou des transferts d’équipes réduites.

Enfin, les deux VSAV, les ambulances, le nerf de la guerre. « On en achète dix par an et chacune coûte 103 000 euros ! »