Publié il y a 6 h - Mise à jour le 19.06.2025 - Norman Jardin - 2 min  - vu 215 fois

GARONS Pour le club taurin Le Mistral, c’est la fête des anniversaires

Yann Loquette, Delphine Meret et Olivier Hardy ont préparé la fête votive de Garons.

- Photo : Norman Jardin.

En place depuis deux ans, l’équipe dirigeante de club taurin Le Mistral compte bien faire perdurer les traditions à l’occasion des 60 ans de la fête votive, qui débute ce jeudi, en même temps que les 20 ans de la pégoulade.

La fête votive de Garons est de retour. Pour le club taurin Le Mistral, elle débute ce soir avec les Olympiades et elle se terminera dimanche par les 40 taureaux de la manade Aubanel, dans les rues du village. Le rendez-vous annuel aura une saveur particulière pour le club qui célébrera les 60 ans en même temps que les 20 ans de la pégoulade. Les membres du Mistral ont l’ambition de proposer un programme plus riche que par le passé.

Cette année, la fête sera marquée par un hommage à Alain Dalmas, le maire de Garons, décédé le 28 janvier dernier. Son nom figurera sur le tee-shirt écoulé à presque 500 exemplaires (et qui est entièrement fabriqué à Garons) et la manade victorieuse des olympiades remportera le Trophée Alain Dalmas. Un des grands moments de la fête sera donc la pégoulade (vendredi à 19h) dont Delphine Meret est la responsable : « Nous avons plus de 200 personnes qui vont défiler et le thème est libre. C’est accessible à tout le monde et chacun peut faire son char. On ne refuse personne. Vendredi à 19h, il y aura des enfants des écoles, des majorettes, des cavaliers et un pena. Cette année, il y a plus d’engouement. »

« On veut transmettre nos traditions »

Le vendredi matin, une initiation à la course camarguaise est prévue avec les enfants de l’école primaire et en présence du raseteur Joachim Cadenas. Au-delà de la fête votive, le club taurin s’est fixé de beaux objectifs : « Faire revenir les courses de points et les courses de Tau dans les arènes de Garons », explique Yann Loquette, le vice-président de Mistral. Le club, qui a multiplié par cinq son nombre de membres en deux ans (de 5 à 25 membres), veut faire régulièrement vibrer les arènes locales.

« Avant notre arrivée, il y avait deux courses de vachettes dans l’année aux arènes et on est monté à seize depuis l’année dernière. En février et mars, on a mis en place des courses d’entraînement avec des raseteurs confirmés, c’est-à-dire ceux qui sont dans le trophée de l’avenir ou le trophée des as. Cela permet aussi aux manades d’essayer leur taureau. Nous avons des gens qui viennent de Cavaillon et d'Alès pour voir des taureaux. En dehors de la fête votive, nous avons programmé six courses aux arènes avec les écoles taurines de mai à septembre. Nous prévoyons aussi un vide-grenier, le marché de Noël et une journée des 60 ans le 13 septembre », détaille Olivier Hardy, le président du club taurin. Et ce dernier conclut : « On veut transmettre nos traditions et ça ne nous intéresse pas que ce soit des Parisiens qui reprennent la suite. »

Norman Jardin

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