Publié il y a 3 ans - Mise à jour le 26.05.2021 - norman-jardin - 1 min  - vu 990 fois

NÎMES Infirmières et aides-soignantes en colère et en grève

Les manifestants devant les arènes de Nîmes (photo Norman Jardin)

Les manifestants se sont retrouvés devant les arènes de Nîmes (photo Norman Jardin)

À l’appel de l’inter-syndicale, des personnels soignants du service réanimation du CHU Nîmes Carémeau demandaient la création d’une nouvelle bonification indiciaire.

Une vingtaine d’infirmières et d’aides-soignantes s’est regroupée devant les arènes de Nîmes ce mardi matin, pour revendiquer la création d’une NBI (nouvelle bonification indiciaire) de la fonction publique hospitalière. Mais aussi la réévaluation du ratio avec la réalisation d’un vrai binôme comprenant un infirmier et aide-soignant pour deux patients. Répondant à l'appel de l'inter syndicale : CGT, UNSA, FO et CFDT, les participants poursuivaient le mouvement entamé le 11 mai dernier avec une manifestation nationale qui regroupait 140 centres de réanimation français.

Les manifestants ont interpelé les automobilistes (photo Norman Jardin)

Les manifestants nîmois ont déposé un préavis de grève illimitée avec des opérations tous les mardis au contact avec la population. « On revendique une reconnaissance de nos compétences. La réanimation est un domaine très spécifique où les gens que l’on reçoit sont multi-défaillants et il y a beaucoup de machines pour suppléer leurs défaillances. La formation initiale est inexistante et on se forme sur le tas et les compétences ne sont pas reconnues. On demande une NBI qui soit reconnue par une technicité », souligne Céline Chauvet qui est infirmière en réanimation médicale au CHU de Nîmes. Les infirmières et aides-soignantes nîmoises se retrouveront mardi prochain pour poursuivre leur lutte tant que leurs revendications ne seront pas prises en compte.

Norman Jardin

Nîmes

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