Après avoir remplacé l’année dernière sept panneaux sur les sites des monuments romains (les arènes, la Maison carrée et la Tour Magne), la Ville vient d’installer une signalétique plus inclusive sur trois nouveaux sites : l’hôtel de Ville, Carré d’Art et le bas des jardins de la Fontaine.

La Ville s’engage ainsi pour les Nîmois et les touristes à mobilité réduite, les non-voyants ou mal voyants, mais également pour toute personne souhaitant découvrir, par le toucher, l’ouïe ou la vue, le patrimoine antique autrement.

Maquettes tactiles 3D, braille et vidéos

Il est maintenant possible de découvrir la forme architecturale des monuments grâce à des maquettes tactiles 3D. Les titres et légendes sont accessibles en braille et les textes ont été retravaillés en trois langues.

De plus, des QR codes donnent accès aux textes en cinq langues écrit et audio (français, anglais, allemand, espagnol, italien), et à des vidéos pour que les personnes à mobilité réduite puissent avoir une vue tant de l’intérieur que de l’extérieur des sites. S’agissant du jardin de la Fontaine, une vidéo réalisée par drone permet de survoler l’ensemble du site.

"La Ville intensifie son engagement dans une politique d’accessibilité universelle pour l’obtention de la labellisation à la marque d’État "Destination pour Tous". Elle œuvre dans un esprit d’inclusion de tous les types de handicaps, qui sont parfois de nature très diverse, pour permettre à l’ensemble des visiteurs de découvrir autrement nos sites remarquables", explique Véronique Jouve-Sammut, adjointe déléguée aux Handicaps et à l'accessibilité.

Un plan d'investissement jusqu'en 2025

L’accessibilité aux sites patrimoniaux s’inscrit dans la durée. Il est ainsi prévu, grâce à un Plan pluriannuel d’investissement, de remplacer, chaque année, par ces nouveaux formats de maquettes deux panneaux de la signalétique existante. Les contenus sont également revus à chaque remplacement en fonction des données nouvelles potentielles en matière de conservation historique. Ce projet, d’un coût total de 22 000 euros, est financé en totalité par la ville de Nîmes.