Publié il y a 9 mois - Mise à jour le 01.01.2024 - Anthony Maurin - 5 min  - vu 3019 fois

NÎMES Le Musée de la Romanité commence bien l’année

Le musée de la Romanité (Photo Anthony Maurin).

L’établissement propose de nombreuses animations en janvier.

Ici, une conférence d'Éric Teyssier dans l'auditorium du Musée de la Romanité (Photo Archives  Anthony Maurin).

Nouvelle année, nouveaux rendez-vous ! En 2024 le Musée de la Romanité continue de vous proposer une programmation variée et sans cesse renouvelée, rythmée par de nombreux temps forts comme des visites guidées, des ateliers, les animations de vacances au musée, des manifestations nationales, un cycle thématique… Bref, le mois de janvier donne le ton avec la fin des vacances de Noël, le Festival Flamenco 2024 et la suite du cycle « Homo Detritus »

Une visite guidée découverte des collections permanentes est organisée chaque samedi et dimanche à 15h (sauf 1er dimanche du mois gratuit) et jusqu’au samedi 6 janvier, tous les jours –à15h (sauf les 1er et 2 janvier).

Si vous aimez connaître les petits détails historiques, les anecdotes qui font sourire, et trouver des réponses à vos questions, c’est ici qu’il faut venir. Alors n’hésitez plus et faites le choix de la visite guidée découverte des collections permanentes. Les guides-conférenciers vous entraînent sur les chemins de l’Antiquité à Nîmes pour une durée d’1h30 (tarifs 12 euros).

Le Musée de la Romanité (Photo Archives Anthony Maurin).

Les vacances de Noël se passent aussi au musée avec une visite-famille, 6-12 ans, une visite de génie ! Tous les jours, jusqu’au samedi 6 janvier à 15h30 (sauf les 1er et 2 janvier). C’est l’histoire d’un génie bloqué dans une petite barque en terre cuite, qui a voyagé au fil de l’Antiquité en récoltant des souvenirs…

Il suffira de l’appeler pour qu’il vous délivre ses indices en réponse à des questions que vous vous posez sans doute sur les Romains. Oserez-vous le réveiller ? Cette visite sera également l’occasion de toucher du doigt (vraiment !) la vie quotidienne romaine. Une manière ludique et un peu magique de découvrir les collections du musée pour les fêtes de fin d’année !

Pendant 1h15 au tarif enfant de 6 euros (12 euros plein).

Autre animation, la visite-promenade dédiée aux 3-5 ans avec la mosaïque des sens les jeudi 4 janvier à 10h30 et dimanche 28 janvier à 10h30. Enfin une première approche des collections du musée spécialement pensée pour les tout-petits.

Le Musée de la Romanité et l'amphithéâtre bimillénaire (Photo Archives Anthony Maurin). • Anthony MAURIN

Accompagnés de leurs parents, les mini-visiteurs devront aider Romain le dauphin dans sa quête : retrouver son ami, Gaston, le petit nageur noir. Pour cela, il faudra découvrir les indices dissimulés dans les différentes mosaïques croisées sur leur parcours… Une visite aux allures de merveilleux voyage des sens, où observer, toucher, sentir, écouter et goûter sera d’une aide précieuse. Pour 1h, tarif enfant à 3 euros, 9 euros en plein.

Place aux goûters muséo’kids, une sorte de visite-atelier suivie d’un goûter qui a lieu chaque deuxième mercredi du mois et qui est organisée pour les 6-10 ans. « Tous en scène ! », le mercredi 10 janvier à 14h30 sera à ne pas rater.

Les Romains appréciaient beaucoup les spectacles, et notamment le théâtre. Grâce à certains objets du quotidien retrouvés lors de fouilles, la visite lève le rideau sur ce divertissement tant apprécié durant l’Antiquité. A quoi ressemblait l’édifice où se jouaient les pièces ? Quelle apparence avaient les acteurs ? Puis direction l’atelier afin de réaliser un masque de théâtre. Plutôt comédie ou tragédie ? Vieillard, jeune homme ou jeune femme ? Les enfants donnent vie au personnage qu’ils souhaitent incarner et au rôle qu’ils veulent jouer. Sur une durée de 2h pour 8 euros.

Du côté des spectacles et concerts, le Musée de la Romanité accueillera quelques morceaux du festival flamenco 2024. En premier lieu « Luz Ex Situ » en partenariat avec le Théâtre de Nîmes avec Lydie Fuerte à la guitare et Eva Luisa à la danse le dimanche 14 janvier à 11h.

Lydie Fuerte, guitariste, puise son inspiration dans les musiques du monde pour créer un paysage métissé et personnel. Eva Luisa incarne par la danse le caractère racé et puissant du flamenco. Elle s’imprègne de l’univers sonore de Lydie et en révèle la sensibilité, l’intensité des mélodies. Inspirées par les collections du musée, les deux artistes ont choisi d’y adapter leur spectacle « Luz ». La rencontre insolite entre les oeuvres en présence et leur duo offre un témoignage sensible et poétique du lien qui unie notre temporalité avec les civilisations passées. Durée de 50 minutes, entrée musée, sans supplément.

Découvrez la collection du Musée de la Romanité (Photo Archives Anthony Maurin).

Toujours concernant le festival flamenco 2024, un concert acoustique « Flamenco Directo » par le Théâtre de Nîmes avec Ismael de la Rosa « El Bola » au chant et Yerai Cortes à la guitare le vendredi 19 janvier à 18h.

Ismael de la Rosa dit « El Bola » est un cantaor sévillan issu d’une famille dont l’art a été cultivé de génération en génération. Sa voix chaude et claire impose sa présence et accompagne parfaitement le compás ou la danse. Avec le jeune guitariste Yerai Cortés à ses côtés, son fidèle compagnon qui n’a de cesse de briller par ses compositions et son toque si singulier, c’est la promesse d’un récital intense, un flamenco sincère d’où émane une fraternité contagieuse.

Durée d’1h, billetterie du Théâtre de Nîmes, à l’auditorium du Musée.

Fin du cycle « Homo Detritus, les poubelles de l’Histoire », en partenariat avec l’Inrap est visible jusqu’au 31 mars 2024.

Cette présentation réalisée par l’Inrap vous amène à la découverte de quatre poubelles de l’Histoire : néolithique, gallo-romaine, médiévale et contemporaine. La poubelle est le réceptacle de tout ce que les hommes jettent et abandonnent. Présente à travers l’histoire, elle est pour l’archéologue un instantané de la vie à la période durant laquelle elle a été constituée. Le chercheur y trouve des matériaux et des objets témoignant d’habitudes alimentaires, de modes de vie et de savoir-faire.

Les arènes vues depuis le Musée de la Romanité (Photo Anthony Maurin).

À l’instar des poubelles des siècles passés, nos poubelles contemporaines se révéleront, pour les générations futures d’archéologues, de vraies mines de renseignements sur nos habitudes de vie. Elles seront des marqueurs temporels essentiels à la compréhension de l’époque que nous vivons. Entrée musée, sans supplément.

Vous vous la comprendre grâce à une visite guidée ? Rendez-vous les vendredi 5 janvier et dimanche 21 janvier à 11h. Un déchet n’a aucun intérêt. Vraiment ? La valeur d’un objet change selon qui l’a en main. De la mise au rebus au remploi, en passant par le recyclage, nous découvrons à travers les collections du musée comment on a traité dans le passé les objets devenus inutiles, et ce qu’ils peuvent nous apprendre aujourd’hui des sociétés du passé. Durée d’1h30 au tarif de 12 euros.

Enfin et ultime rendez-vous de janvier au Musée, une conférence. « Forêts et sociétés humaines : quinze millénaires d’interactions pour quel avenir ? » Par Stéphanie Thiebault, directrice de recherche au CNRS, Unité Trajectoires-CNRS-Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne le mardi 16 janvier à 18h30.

Le musée de la Romanité (Photo Anthony Maurin).

La forêt, en Europe, est le produit de plusieurs millénaires d’aménagements, de coutumes, de codes, de lois, d’artisanats et de prélèvements de ressources multiples, et surtout d’un imaginaire collectif forgé par les innombrables contes et légendes. Indispensable à la survie de l’humanité, son prix n’est plus celui des arbres que l’on abat et vend pour faire du carton, du papier ou des meubles. Elle a une valeur intrinsèque qui doit être considérée comme telle et respectée. Si la forêt française n’a jamais été aussi développée territorialement, elle est de plus en plus menacée, en mauvaise santé, et toujours trop mal exploitée pour être rentable.

Durée : 1h30, gratuit et sans réservation, dans la limite des places disponibles à l’auditorium du Musée par l’accès rue de la République.

Anthony Maurin

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