Publié il y a 4 mois - Mise à jour le 19.12.2023 - Anthony Maurin - 2 min  - vu 353 fois

NÎMES On parle de la qualité de l’eau à l’agglo

compteur eau
Photo d'illustration DR

En 2022, le service public d’eau potable a desservi 100 158 abonnés représentant une population de 255 897 habitants, avec une moyenne de 2,5 habitants/abonné.

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Le prix du mètre cube d’eau potable est d’1,74 euro au 1er janvier 2022. On dénombre 100 158 abonnés pour 15 641 601 m3 d’eau consommée soit 156 m3 par an et par abonné. Le réseau est composé de 1 729 km de tuyaux. Le taux de conformité est supérieur à 99 % et le rendement du réseau d’eau potable en 2022 était de 73,68 %.

Le prix de l’assainissement au mètre cube est d’1,7 euro pour 88 709 abonnés et un réseau long de 1 158 km. On compte 27 stations de traitement des eaux usées et 118 postes de relevage. Le volume moyen facturé par abonné est de 141 m3/an.

En effet depuis 2017, Nîmes métropole regroupe 39 communes membres, sur une superficie de 790 km² et le dernier recensement légal de la population estime le nombre d’habitants à 257 666. Nîmes métropole exerce les compétences de l’eau potable (depuis 2002), de l’assainissement collectif et de l’assainissement non collectif (depuis 2005). À ce titre, elle est chargée de l’exploitation de ces services mais également du renouvellement des installations d’eau potable et d’assainissement collectif.

(photo d'illustration / Marie Meunier / Objectif Gard)

Ces trois services publics sont des services publics à caractère industriel et commercial notés Spic, c’est-à-dire qu’ils sont principalement financés par les factures aux usagers. Le service public de l’eau potable est chargé du prélèvement de l’eau dans les ressources souterraines, de son traitement, transport, stockage, et de sa distribution jusqu’au branchement de l’abonné, puis de la gestion des usagers, notamment de la facturation.

Le service public de l’assainissement collectif concerne uniquement les bâtiments raccordés ou raccordables au réseau de collecte des eaux usées. L’année 2022 est la plus chaude que la France métropolitaine n’ait jamais mesurée, dépassant largement 2020 qui détenait le record. Ponctuée d’extrêmes climatiques, 2022 est un symptôme du changement climatique en France, selon Météo France.

En effet, huit des dix années les plus chaudes depuis le début du XXe siècle sont postérieures à 2010. L’année 2022 est une année marquée par une période de sécheresse d’une précocité, longévité et intensité exceptionnelle ! Le déficit pluviométrique de 2022 de 25 % se classe au deuxième rang des années les moins arrosées depuis le début des mesures en 1959.

Trois vagues de chaleur ont concerné la France durant l’été 2022. De nombreux records de température ont été battus. Jamais auparavant une telle chaleur n’avait duré aussi longtemps ni démarré si tôt dans la saison en France continentale. 2022 établit de nombreux records : 33 jours de canicule au niveau national, canicule la plus précoce (depuis le 15 juin) et la plus longue jamais enregistrée, feux de forêt…

Anthony Maurin

Nîmes

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