Ce vendredi 12 mai, l’Institut de formation aux métiers éducatifs (IFME) de Nîmes organisait la première journée départementale du parcours de vie des personnes en situation de handicap.  

De nombreuses associations ont présenté les problématiques des jeunes adultes handicapés afin d’accompagner les familles dans les choix professionnels éducatifs et sportifs de leurs enfants.

Décloisonner les jeunes adultes

L’IFME de Nîmes avec la Cigalière, l’ARERAM et d’autres associations, accueillaient la première journée départementale du parcours de vie professionnelle des jeunes adultes en situation de handicap.

L’objectif est de faire se rencontrer les familles et toutes les associations autour du handicap. « On veut décloisonner les jeunes adultes, avec des problématiques sociales, de sports… Il faut traiter les gens handicapés comme les autres. Prendre en considération les envies familiales affectives, économiques », confie Yannick Moureau, le directeur de l’IFME.

Venus rencontrer leur avenir

De l’hébergement jusqu’à l’ESAT (Établissement ou services d'aide par le travail) en passant par le sport adapté, les associations présentes ont guidé les familles au moyen d’une multitude de stands sous le préau du bâtiment. L’UNAPEI,30, ADAO, ASPH30, la MDH ou Viva’ Musicap. Regains, Nîmes Sport Santé… La plupart des associations sont venues rencontrer les familles afin de les orienter au moment de l’arrivée à l’âge adulte de la personne en situation de handicap. Le matin, dans l’amphithéâtre, la parole a été donnée aux jeunes en IME (Institut médico-éducatif) avec des témoignages audiovisuels. Et puis une table ronde s’est formée autour notamment de Claude Rols, directeur de la délégation départementale du Gard de l’Agence régionale de santé Occitanie (ARS).

Former des travailleurs sociaux

La mission de l’IFME est de former les futurs éducateurs, les travailleurs sociaux. L’agence de Nîmes abrite 600 élèves autour de 700 partenaires sociaux ou privés qui sont impliqués dans ces formations notamment après l’explosion de l’apprentissage. L’Institut nîmois cultive une proximité forte avec les élèves, et leur trouve même les stages. Confrontés à une crise de l’attractivité de ces métiers, Yannick Moureau a imaginé des nouvelles solutions pour rendre le métier plus "sexy".

En mettant en relation les associations et les familles de personnes handicapées, Il souhaite susciter des vocations. Malgré les difficultés d'attractivité, le directeur de l’établissement développe de nouveaux diplômes chaque année et envisage une extension sur d’autres locaux à Nîmes et une installation prochaine sur Alès. Et d’ici la fin de l’année, l’organisation d’une journée sur les addictions.