Publié il y a 4 h - Mise à jour le 22.06.2025 - AS - 2 min  - vu 322 fois

PARIS Les taxis en colère ont fait escale à Nîmes

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Ils rappellent leurs vives inquiétudes à la fois dans les négociations avec la CPAM dans le cadre du transport médical. Et sur la problématique des plateformes.

Hier, samedi 21 juin 2025, en début de matinée, le convoi des taxis qui fait actuellement le tour de France a fait escale à Nîmes depuis Pau avant de rejoindre Toulouse, Carcassonne, Narbonne et Montpellier. Bruyamment, sous les klaxons, les chauffeurs de taxis sont venus faire remonter les doléances pour l'ensemble de la profession.

Avant de converger sur Avignon, Valence, Lyon, puis Strasbourg, ils rappellent leurs vives inquiétudes à la fois dans les négociations avec la CPAM dans le cadre du transport médical. Et sur la problématique des plateformes. Une véritable concurrence déloyale. Selon eux, l’impact risque d’être fort et de mettre en péril des entreprises en milieu rural. Quand on sait qu’il s’agit de 30 à 40 % des entreprises dans ce secteur…

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Sébastien Guironnet, le président de la FNAT 30 (Fédération Nationale des Artisans du Taxi) est forcément solidaire du mouvement en local. « Je reçois ces taxis à Nîmes qui sont revendicatifs, qui sont inquiets pour leur avenir, et qui ont entamé un petit tour de France jusqu'à Paris, mardi, date d'une importante réunion à l'Assurance Maladie à 18 heures. Ce nouveau dispositif national extrêmement vertical ne prend pas en compte toutes les considérations. C’est surtout très flou, ça passe en force, et on sera vite au 1er octobre, où il sera publié au journal officiel. Sans compter bien sûr la question de la concurrence déloyale, le deuxième motif de contestation. Ces grosses plateformes ne respectent pas la réglementation. Il y a une forme de dumping social, puisque vous opposez deux types de travailleurs, ceux qui doivent respecter tout, et avec des charges conséquentes, et puis en face, très peu de charges, et où on laisse tout faire. »

Présent à la manifestation, Xavier Perret, le président de la Chambre de métiers et de l’artisanat du Gard, apporte pleinement son soutien : « Je suis là pour les artisans, car je considère qu’ils sont devenus au fil du temps la vache à lait de l'État. Et maintenant, on se rend compte que certains souhaitent les envoyer à l'abattoir. Moi, je comprends tout à fait leur combat, et je les soutiens à type personnel. »

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