GARD La Petite Camargue à visiter

Du pont de Franquevaux, les travaux de la voie verte qui ira de Gallician à Saint-Gilles en passant sous le pont de Franquevaux (Photo Anthony Maurin)
L’office de tourisme Cœur de Petite Camargue propose de découvrir ce territoire via cinq possibilités.
Costières, Camargue, canal, patrimoine ou encore traditions, les facettes de ce secteur sont multiples et appréciables, notamment l’été.
Commençons par la Costière dont les vignerons font l’AOC Costières de Nîmes. En empruntant la route des vignobles depuis Vauvert, on descend vers la mer promise par les étangs de la Petite Camargue... En parcourant les routes de notre beau pays, vous découvrirez un vignoble qui a façonné le paysage et marqué de manière significative le lien intime entre le terroir et le vin. De nombreux domaines se sont convertis à l'agriculture biologique ces dernières années dans toutes les appellations de la région.
L’appellation « Costières de Nîmes » est la plus présente sur notre territoire et le terroir où naît son vin est labellisé Vignobles et Découvertes. Vous trouverez également, plus au sud, l’IGP (Indication Géographique Protégée) « Sable de Camargue », terroir exceptionnel dans lequel les vignes poussent directement dans le sable sur d'anciens cordons dunaires. L’IGP Pays d’Oc constitue le troisième terroir viticole du territoire.
Le label Vignobles et découvertes garantit une offre de produits touristiques multiples et complémentaires et des expériences uniques proposées par des prestataires de qualité : vignerons, restaurateurs, hébergeurs, prestataires touristiques, offices de tourisme… Retrouvez tous les membres du réseau « Vignobles et Découvertes ».
De la Costière, on prend le canal
Le canal du Rhône à Sète est l'articulation naturelle du territoire. Anciennement appelé canal de Beaucaire, il constitue le trait d'union entre les zones humides et les Costières et traverse le territoire d'est en ouest, du Rhône au canal du Midi. Construit à la fin du XIXe siècle malgré les interruptions et l'hostilité des habitants à son égard, ce canal a une place prépondérante sur le secteur.
Vers le sud, les grandes roselières occupent le marais et les zones humides fluvio-lacustres. On y trouve aussi les prairies humides naturelles qui sont préservées par le maintien d’activités naturelles de pâturages des taureaux et chevaux de Camargue.
Les prés du Cailar en sont l’exemple le plus marquant. Ce petit paradis, ce cœur de Petite Camargue vous émerveillera par la beauté de ses paysages, son harmonie entre la Nature, les Animaux et les Hommes et sa tranquillité.
Comme disent les habitants, « on est tellement bien chez nous que certaines espèces d’oiseaux, vivant plus au Nord d’habitude, viennent nicher ici et ne veulent plus en repartir ! »
La Camargue au patrimoine naturel
De l'autre côté du canal, vers le nord, les coteaux des Costières offrent des paysages aux points de vue exceptionnels mais si vous suivez le guide vous en venez. Sinon, on y trouve une polyculture associant la viticulture sur galets et l’arboriculture. Si vous avez de la chance, vous y verrez peut-être l’outarde canepetière (qui a causé tant d’énervement à quelques promoteurs) au milieu des plaines cultivées.
Situé sur le canal du Rhône à Sète, le port de plaisance de Gallician accueille les plaisanciers toute l'année.
Ce petit hameau vous offrira tout ce dont vous avez besoin, commerces, restaurants, habitation locale. C'est aussi un carrefour important de chemins de randonnées pédestres et cyclables.
De plus, vous serez à seulement cinq kilomètres de la Réserve naturelle régionale (du centre du Scamandre par exemple), facilement accessible à vélo et que vous atteindrez en traversant la plus grande roselière du sud de l'Europe.
Passons au côté Camargue pure et dure. La Camargue gardoise est un trait d’union entre les coteaux des Costières et la mer, un trait d'union reliant les zones humides héraultaises et le delta du Rhône.
La Camargue gardoise est labellisée « Grand site de France » depuis 2014 grâce à l’action de préservation des acteurs locaux et à son identité unique. Ce label vise à promouvoir la bonne conservation et la mise en valeur des sites naturels classés français de grande notoriété et de très forte fréquentation.
C'est pourquoi, les locaux s’engagent à améliorer les conditions de protection, de réhabilitation et de gestion active du paysage, à mieux accueillir les visiteurs, à générer un développement local durable bénéficiant aux habitants.
À lui seul, le delta représente toutes les émotions que la Camargue vous réserve : la diversité, la richesse et la beauté de ses paysages sauvages.
La passion de ses habitants et la « Fé di Bioù » qui font vibrer ce pays lors des fêtes traditionnelles, célébrations généreuses de la culture camarguaise.
Le contraste entre la rudesse extérieure de notre pays et la douceur des gens qui la composent. D’un caractère « trempé », ces Hommes et ces Femmes passionnés vous feront vibrer en partageant avec vous leurs savoir-faire.
Les étangs et les roselières sont un lieu de repos important pour de nombreuses espèces d’oiseaux dont neuf différentes espèces de hérons. On peut croiser, au détour d’un chemin un héron pourpré ou encore le héron garde-bœuf qui a pour habitude de se poser sur le dos des chevaux de Camargue… à ne pas confondre avec l’autre oiseau emblématique, l’aigrette garzette qui elle, a le bec noir.
Vous verrez tournoyer le busard des roseaux, rapace brun foncé à la recherche d’une proie. Mais qu’il fasse bien attention à l’échasse blanche capable de le pourchasser pour protéger ses petits.
L’hôte de ses zones humides est la cistude, une des rares tortues d’eau douce d’Europe, espèce très protégée maintenant. Elle était mangée, autrefois, par les moines le vendredi en guise de poisson !
L’autre hôte des marais est le ragondin, petit animal aux allures sympathiques, qui peut se révéler être nuisible, par le creusement de ses terriers, aux habitats de certaines espèces. Dans ce paysage de marais bordé de tamaris, les poissons, amphibiens et libellules constituent l’alimentation de nombreux oiseaux.