Commençons par l’expo temporaire qui est encore à voir jusqu’à début janvier 2026. Avec « Gaulois, mais Romains ! Chefs-d’œuvre du musée d’Archéologie nationale », explorez la manière dont les cultures gauloises et romaines se sont entremêlées pour façonner une identité nouvelle, riche et complexe : la société gallo-romaine. Ce dialogue entre deux civilisations révèle un monde en pleine mutation, où traditions locales et influences romaines s’unissent pour donner à voir un véritable « art de vivre » gallo-romain. Cette immersion historique autour de nombreux chefs-d’œuvre vous offre un nouvel éclairage captivant sur la Gaule romaine.
Des visites guidées sont organisées chaque samedi et dimanche à 14h30 sauf le premier dimanche du mois où l’entrée au musée est gratuite.
Intéressante, la visite-atelier « Archéo késako ? Le verre » se tiendra le dimanche 23 novembre à 11h. Là où l’Histoire étudie les textes, l’archéologie, elle, étudie les objets. À l’occasion de ce troisième rendez-vous « Archéo késako », venez découvrir un nouveau matériau : le verre. Bien qu’utilisés en grande quantité dès l’Antiquité, les objets en verre ne sont pas les plus nombreux retrouvés en archéologie. Une chance que la verrerie soit alors particulièrement bien représentée dans les collections nîmoises ! Abordez le contexte archéologique et les techniques de fabrication. La visite sera suivie d’un atelier de peinture sur plexiglass à la façon d’un vitrail.
Avec Halloween au musée, c’est la Murder party, « Veillée funeste » qui aura lieu le samedi 1er novembre à 17h (complet) puis 20h30 (disponibilité limitée). Nous sommes en 111 ap. J.-C., à Nemausus. Lucius Severius Severinus, l’édile de la cité, a été retrouvé mort dans sa domus. Son fils, Paulus Severius organise ses funérailles et invite tous ses amis et confrères à lui rendre un dernier hommage lors de la procession le conduisant à son ultime demeure. Les rivaux de Lucius sont présents. Sont-ils venus témoigner leur respect à l’ancien édile, ou profiter de l’instant pour régler leurs comptes ? Au cœur des collections du musée, entre théâtre et jeu d’enquête, plongez dans la cité impitoyable de Nemausus. Venez en équipe aider les inspecteurs à dénouer l’affaire en interrogeant vous-même les suspects et en analysant les indices !
Autre sujet d’intérêt, la visite jeune public, visite-famille, 6-12 ans, intitulée « Mourir à la romaine ». Elle est programmée le samedi 1er novembre à 11h et 15h30. Lors de cette visite, découvrez comment bien réussir sa mort, la préparer et la fêter à la manière des Romains ! Collectez toutes les astuces et objets pour rejoindre l’île des Bienheureux, afin de ne pas être condamné à errer au bord du Styx pour l’éternité, et repartez avec un pass pour l’au-delà.
Pour les plus petits, les 3-5 ans, la visite-atelier famille « Paupiette et les Gallo-Romains » est sympa et sera à faire le dimanche 16 novembre à 10h30. Suivez Paupiette, une petite laie, à la découverte des Gallo-Romains. Grâce aux œuvres de l’exposition, à des histoires et des activités, elle racontera aux enfants et à leurs parents comment on vivait chez les Gallo-Romains.
Mais le musée de la Romanité n’en serait pas un sans conférence. Celle du jour « Romains, Gaulois et Gallo-Romains : Identité(s) archéologique(s) » sera faite par Matthieu Poux, professeur d’archéologie romaine et gallo-romaine, Université Lumière Lyon 2 le mercredi 5 novembre à 18h30.
Le problème de l’assimilation des populations et de la culture gauloises dans l’Empire romain mobilise des enjeux identitaires qui ont peu à voir avec la science et l’archéologie. L’exposition « Gaulois, mais Romains ! », coproduite par le Musée de la Romanité et le musée d’Archéologie nationale, offre l’occasion d’aborder la question sur un terrain plus objectif : celui de l’architecture et des objets mis au jour par les fouilles archéologiques conduites en France et en Europe au cours des vingt dernières années, qui ont renouvelé notre connaissance d’une culture « gallo-romaine » mêlant traditions celtiques et influences romaines.
Derniers points, plus festifs, la tenue du spectacle « Le dernier des druides » par Pascal Minne de la Compagnie Omilia Historia, le dimanche 2 novembre à 15h30. L’empereur Claude, voyant les druides comme un obstacle à la romanisation et source de rébellion, a décidé une bonne fois pour toute d’en finir avec eux, ils doivent disparaître. Seulement voilà, malgré les menaces, certains ne renoncent pas. Entrez donc dans la maison d’un de ces druides clandestins qui s’évertue à transmettre son savoir à qui veut l’entendre…
Enfin et désormais classique du musée de la Romanité, Apér’Opéra ! Cette fois, « Voix du sacre, lumières d’Orient et d’Occident » se fera avec Carlos Natale (ténor), Jennifer Michel (soprano) et Hugues Chabert (piano) le samedi 29 novembre à 17h. Dans ce nouvel apér’opéra, spiritualité et visions d’ailleurs sont à l’honneur : légendes russes, contes arabes, Inde fantasmée et vaudeville tourangeau s’entremêlent pour nous faire vibrer d’émotion. À travers des extraits de Sadko de Rimsky-korsakov, Ali Baba de Cherubini, Lakmé de Delibes, ou encore Les mousquetaires au couvent d’Audran, Carlos Natale, Jennifer Michel et Hugues Chabert nous font ressentir le temps d’une soirée toute l’intensité de la sacralité à l’opéra. Ce moment musical sera suivi d’un temps de partage convivial entre le public et les artistes. En partenariat avec le Syndicat des Costières de Nîmes.
