ALÈS Conseil municipal : des travaux reportés mais un renouvellement urbain renforcé

Rangs clairsemés pour ce premier conseil municipal d'après grandes vacances
- François DesmeuresPeu de questions structurantes donnant lieu à passes d'armes, ce lundi soir en conseil municipal, mais des affaires de gros sous, entre désinscription de travaux et rallonge importante sur le renouvellement urbain. Le conseil municipal a également validé les nouveaux noms des écoles des Prés Saint-Jean, tandis que le cas Christian Chambon a été évoqué.
Conseil de rentrée, assemblée clairsemée. On ne comptait plus les pouvoirs, ce lundi soir, de gens empêchés, certains ayant sans doute été peu attirés par le menu des 18 questions du soir, dont certaines revêtaient pourtant un intérêt urbain. À commencer par le premier des dossiers, une décision modificative budégtaire, présentée par le premier adjoint aux Finances, Christophe Rivenq, visant à "la désinscription d'opérations prévues au budget qui n'avaient pas le temps de commencer".
À la faveur d'une question du socialiste Arnaud Bord sur les raisons des retards qu'illustre cette désinscription pour les halles de Bruèges et le restaurant scolaire de la Montée de Silhol, Christophe Rivenq a indiqué que les travaux avançaient tout de même à la halle de Bruèges. "Les terrains de soccer et de padel ont été renforcés, les plaques d'amiante changées. Les trois premières travées sont opérationnelles."
"Au restaurant scolaire de la Montée de Silhol, les travaux débuteront en 2024"
Christophe Rivenq
Quant au restaurant scolaire, "à la Montée de Silhol, les travaux débuteront en 2024. Et d'ici le 15 décembre, on n'a pas besoin de tous ces crédits". Sur les un peu plus d'un million d'euros qui reviennent dans le budget général, presque la moitié s'explique par la désinscription des travaux de Mairie Prim' (437 000 €). Les autres retraits concernent le bâtiment de la police municipale, "qui sera tout de même livré au 1er semestre 2024" (275 000 €) ; l'église de Rochebelle, soumise à études complémentaires et pour laquelle 200 000 € avaient été prévus ; et le retard pris sur l'auto-consommation des bâtiments municipaux, pour laquelle 100 000 € avaient été budgétisés.
Le maire d'Alès, Max Roustan, et Christophe Rivenq ont ensuite pu dire leur satisfaction d'avoir "convaincu la directrice générale de l'ANRU" (Agence nationale du renouvellement urbain, NDLR), lors de sa visite en mars, afin d'obtenir une rallonge budgétaire. Au final, l'ANRU met 31,21% des 39,2 M€ de prévus, avec 12,25 M€. Les bailleurs sociaux sont mis à contribution à hauteur de 21,62 M€, soit un peu plus de 55% de la somme. Alès Agglo ajoute 3,6 M€. La Ville, en revanche, rien.
Enfin, concrètement, aux Prés Saint-Jean, la Ville d'Alès a enregistré le nouveau nom des écoles maternelle et élémentaire qui avaient été choisis par les parents eux-mêmes. Ce sera donc Joséphine-Baker pour la maternelle, et Germaine-Tillion pour l'élémentaire. Le premier baptême ayant donné lieu à ue légère absence de Max Roustan, oubliant sur le coup qui était Joséphine Baker... avant de rire de son oubli, et l'assemblée avec lui.
Absent, Christian Chambon occupe la fin des débats
La nouvelle identité des écoles des Prés Saint-Jean a amené le communiste Paul Planque à interpeller Max Roustan sur l'absence de Christian Chambon, adjoint aux affaires scolaires, et principal suspendu du collège de Salindres à titre conservatoire. Une question en des termes judiciaires - sur la présomption d'innocence ou le fait d'être jugé - que n'a pas goûté Christophe Rivenq. "Vous parlez de justice, de jugement, ce n'est pas approprié. Il a été suspendu sur la foi d'un rapport interne. Il connaîtra son sort incessamment sous peu : soit la réintégration, soit la sanction. Mais personne n'en sait rien. Nous ignorons pour l'instant la décision de l'Éducation nationale". Et ce, alors même que la raison de la suspension n'est pas publiquement connue. Plus inattendu, c'est le socialiste Arnaud Bord qui a recadré son allié communiste, en se disant, "à titre personnel, choqué qu'on évoque Christian Chambon en tant que professionnel et pas en tant qu'élu. Je ne pense que ce soit la place, pour l'instant, d'évoquer ce dossier là." Christophe Rivenq a excusé Christian Chambon en invoquant une convocation à une réunion. Max Roustan a finalement refusé de s'exprimer, en rappelant, avec malice, qu'il s'était déjà exprimé "après une mesure de protection sur une personne". Ce qui lui "avait coûté 55 000 €"...
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