Publié il y a 2 h - Mise à jour le 28.09.2025 - La rédaction - 11 min  - vu 1021 fois

ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine

Nous sommes le dimanche 28 septembre 2025. Il est 12 heures. Place aux indiscrétions politiques et économiques !

Le trublion. La vengeance est un plat qui se mange froid. Cette expression, Jean-Paul Fournier et Franck Proust risquent de la découvrir à leurs dépens en ce début de campagne des municipales. Leur ennemi commun, Yvan Lachaud, a bien l’intention de relancer la machine électorale d’ici mars 2026. Rejeté, exclu, enterré, il est en passe de prendre sa revanche dans la capitale du Gard. Avec une toute nouvelle opportunité politique : Julien Plantier. L’enfant prodige du maire et du président de Nîmes métropole pourrait contre toute attente s’allier avec le centriste. D’abord, pour une simple raison : ils partagent une même expérience. Celle d’avoir été sortis de la mairie avec un bon coup de pied aux fesses, sans tenir compte du travail et des services rendus. De plus, Yvan Lachaud apporte deux choses à Julien Plantier : des paroles et des preuves d’amour. Un soutien public et l’étiquette Horizons sur un plateau. Alors qu’en face, on veut lui faire la peau. Qui choisirait la deuxième option ? Enfin, et c’est peut-être l’élément déterminant : l’ex-premier adjoint veut dépasser le cadre dans lequel il s’est enfermé ces dix dernières années en proposant de faire de la politique autrement, au plus près des habitants, loin d’une caste dorée. Reste à savoir s’il franchira le Rubicon au risque de tout perdre ? Certains dans son entourage lui demandent de bien réfléchir. Le baiser du diable peut être mortel ! Mais une majorité des élus à ses côtés l’encouragent au contraire à faire confiance au mal-aimé de la droite nîmoise plutôt qu’aux bourreaux de la majorité municipale. Julien Plantier hésite encore. Il pense que pour incarner une révolution à la nîmoise, il faut de nouvelles têtes et éviter de remettre en scène les combats d’hier. Mais un obstacle se dresse devant lui : comment faire accepter à Yvan Lachaud de tout lui donner sans contrepartie ? Jusqu’à le convaincre de ne pas être sur la liste ? Va falloir être sacrément convaincant… Sans compter que le président de Nîmes avenir ne fait pas de la politique depuis quelques jours. Il sait parfaitement que c’est par les hommes et femmes d’expérience que la victoire s’obtient. C’est pour cela qu’il a accepté de voir dans les prochains jours Franck Proust, le candidat de Jean-Paul Fournier. Le premier adjoint lui a enfin envoyé un message pour entrer en négociation. Un SMS auquel Julien Plantier a répondu immédiatement, acceptant la date sans chichi. Un chemin d’union est-il encore possible ? Du côté du Colisée, on est persuadé que les demandes du quadragénaire seront inacceptables. Mais le président de l’Agglo a-t-il vraiment le choix ? Si les deux ne s’entendent pas, Julien Plantier aura tout le loisir de se jeter dans les bras de Lachaud et Rouverand. C’est probablement la prouesse de Julien Plantier : rendre impossible l’accord à droite et offrir un nouvel horizon à Nîmes. Espérons pour lui que le calcul sera le bon… Car le RN observe de près la situation et savoure déjà !

Gourmand. Avec le parrainage de Renaud Muselier, président de la Région Sud, Cyril Juglaret, le conseiller régional, annonce une réunion publique pour le 9 octobre à 19 heures au Grand café Malarte d’Arles. L’Arlésien, agent de la Ville de Nîmes, fait la rentrée de Cap sur l’avenir, la déclination arlésienne du parti de Renaud Muselier. En réalité, Cyril Juglaret n’a qu’une obsession : faire monter les enchères avec Patrick de Carolis, le maire sortant. Alors qu’il lui crachait dessus lors de la campagne de 2020, désormais, il veut à tout prix s’allier avec lui. Mais le maire n’a pas envie de partager le pouvoir comme Cyril Juglaret le souhaite. Un à la Ville, l’autre au Pays d’Arles. Il ne veut pas non plus se fâcher avec sa majorité, dont une partie se pose de plus en plus de questions sur les ambitions d’un deuxième mandat. Son premier adjoint en tête, Jean-Michel Jalabert, qui commence sérieusement à envisager de partir cavalier seul.

Boré, la souplesse incarnée. Depuis quelques instants ce dimanche, à la manade Bilhau à Saint-Gilles, les Républicains du Gard font leur rentrée. Pas de personnalité nationale cette fois, la star s’appelle Franck Proust, le secrétaire du parti et candidat choisi par Jean-Paul Fournier pour les municipales à Nîmes. Cette petite fiesta de la droite locale sera aussi l’occasion de donner le top départ de la campagne ? Pas certain. Le premier adjoint au maire va profiter de l’occasion pour revenir sur l’actualité nationale en priorité. Quelques clins d’œil tout de même pour Nîmes sont au programme. Mais alors que certains pensaient qu’un premier candidat sur sa liste sera annoncé. Par exemple, Jean-Paul Boré. Il n’en est rien. Le fondateur de l’association TPNA (Tous pour Nîmes et son agglomération), ex-communiste, a pourtant bien décidé de faire le grand écart. Avec l’argument implacable : je suis de gauche, mais gaulliste. Il a bon dos le Général…

Soukaïna draguée. La trentenaire, présidente de l’association la Pléiade à Nîmes et ancienne attachée parlementaire de Françoise Dumas, Soukaïna Benjaafar est l’objet de convoitises. Rejetée par les communistes pendant longtemps en raison de son soutien à l’ex-députée macroniste, on lui fait désormais les yeux doux. Par l’intermédiaire d’Amal Couvreur qui voudrait l’embarquer avec elle sur la liste de l’union de la gauche aux municipales à Nîmes. Mais la Nîmoise réserve pour l’instant sa réponse. D’autant qu’Amal Couvreur semble souffler le chaud et le froid. Hors de question de se jeter dans les bras de Vincent Bouget sans garantie de pouvoir mettre en œuvre ses idées. Un autre argument pourrait convaincre Soukaïna de renoncer à la liste de gauche. Son ancienne patronne, Françoise Dumas, pourrait de son côté rejoindre la liste de Franck Proust… Enfin, un dernier élément pourrait faire pencher la balance : « Elle travaille aujourd’hui au Centre de gestion présidé par Fabrice Verdier. Ce dernier ne voit pas du tout d’un bon œil son ralliement à la droite », explique un observateur de la vie politique locale. Alors Soukaïna pourrait finalement passer son tour, pour s’éviter tout retour de bâton. S’il est agréable d’être dragué, il n’est pas toujours simple de choisir le bon partenaire. 

En direct sur Plantier TV. Julien Plantier poursuit tranquillement sa campagne. Après deux propositions, une visio avec Yvan Lachaud, et des cafés citoyens qui ne rencontrent pas le succès escompté, l’heure est venue de se lancer dans le podcast vidéo. Deux ont déjà été enregistrés. Un premier avec le fondateur de la page Facebook « Rue de Nîmes » qui dénonce régulièrement la situation sanitaire des rues de Nîmes. Le deuxième épisode sera consacré cette fois à Valérie Benier, l’ex-présidente de l’association Cœur de Nîmes, désormais en sommeil. Tout cela donne aussi une éventuelle idée des deux premiers candidats de la société civile qui pourraient intégrer la future liste de Nîmes avenir…

Dieu sans ses fidèles. La feria des Vendanges à Nîmes offre, le dimanche matin, un moment solennel avec la traditionnelle messe folklorique à la cathédrale Notre-Dame-et-Saint-Castor. Dimanche dernier, Yvan Lachaud comme d’autres élus d’opposition à la Ville, se sont donc présentés pour y assister. Mauvaise nouvelle : consigne avait été donnée de refuser leur présence dans les premiers rangs. Qu’à cela ne tienne ! Yvan Lachaud et son épouse ont décidé d’enfreindre cette nouvelle règle et ont pris place au 3e rang. Tout comme le député RN Yoann Gillet et le député européen RN Julien Sanchez devant eux. Étonnamment, un certain Jean-Paul Boré figurait lui au premier rang, avec Franck Proust pas loin. Véronique Jouve-Sammut, désormais avec Julien Plantier, n’a donc eu d’autre choix que de s’installer avec sa famille plusieurs rangs plus loin… Mais que tout ce petit monde se rappelle l’évangile de Marc : « Les premiers seront les derniers… » 

La scène a choqué. Dans les arènes, vendredi dernier, lors de la corrida Carmen, Jean-Paul Fournier assistait à l’une de ses dernières corridas en tant que maire. Pour l’occasion, le secret avait bien été gardé (sauf par Objectif Gard, on ne peut pas s’en empêcher) : il a présidé la corrida. Au moment de son arrivée dans l’enceinte romaine, tous les spectateurs se sont levés pour l’applaudir. Et pas seulement ses élus, l’opposition aussi. Mais une personnalité a décidé de ne pas bouger : son ex-premier adjoint, Julien Plantier. « C’est une honte, un total manque de respect. Que l’on soit d’accord ou pas avec Fournier, il s’agissait de rendre un dernier hommage à un homme qui a tant fait pour Nîmes », explique un élu en colère. Du côté de Julien Plantier, on rappelle « que le maire s’est très mal comporté avec Julien Plantier. Il ne peut pas applaudir et respecter un homme qui l’a humilié il y a quelques mois… » L’élégance, ça ne s’apprend pas. 

Sylvette, agent double ? Déjà sous l’ère Yvan Lachaud à la tête de l’agglomération de Nîmes, la rumeur d’une connivence de la communiste Sylvette Fayet avec le Centriste était un secret de polichinelle. Depuis 2020, avec Franck Proust, la conseillère municipale d’opposition joue aussi un jeu trouble. En petit comité, elle est bien plus conciliante et approuve à demi-mot plusieurs des réalisations du président de Nîmes métropole. Au conseil municipal ou communautaire, elle monte pourtant au créneau pour demander des explications. Vendredi dernier, elle a cependant accepté de se découvrir un peu plus et de mettre son camp mal à l’aise. En acceptant la proposition du maire de s’asseoir à côté de lui pour co-présider la corrida, elle a rappelé qu’il n’était pas si terrible que cela... « Sylvette travaille avec eux depuis l’époque de Jean Bousquet. Elle n’a jamais été dans la posture, plutôt dans une opposition constructive », défend l’un de ses proches. Reste à savoir comment elle va se comporter durant la campagne ? Et surtout pour qui elle va voter : Proust, Plantier ? Pas simple… 

Allo la police ? Alors que l’on attend depuis des mois et des mois, les premières propositions concrètes du vice-président au Département du Gard, candidat communiste à la mairie de Nîmes, l’heure semble être arrivée. Cependant, ce n’est pas Vincent Bouget qui devrait les formuler, mais plutôt ses alliés socialistes. Selon nos informations, un premier thème sera abordé : celui de la sécurité.  « La gauche nîmoise doit absolument envoyer un message clair : la sécurité à Nîmes avec la droite n’a pas fonctionné. Nous avons donc un boulevard pour proposer une autre politique », explique un socialiste, sûr de son coup. « C’est l’une des priorités des Nîmois et nous devons être parfaitement clairs. D’autant que Vincent Bouget a commis plusieurs fautes sur ce sujet. Comme participer à une manifestation contre la police avec le slogan « la police tue » il y a quelques mois. C’est catastrophique en termes d’image et la droite va le dire partout. » Surtout que les électeurs, ça tue aussi. 

Erreur de com’. La brigade des transports est arrivée à Nîmes depuis quelques jours. Avec un effectif de six agents : trois policiers et trois réservistes. C’est avec un grand sourire que Franck Proust a accueilli la nouvelle. Il en a profité pour organiser une immersion avec la presse locale dans un bus. Sauf qu’il a oublié une chose : prévenir la police nationale. Ainsi, la direction et le préfet du Gard ont découvert que ce renfort de forces de sécurité était utilisé à des fins électoralistes et de communication. « Voir des policiers répondre à des questions de journalistes sans autorisation a été très mal vécu par la direction », explique une source policière. Du côté de l’équipe de Franck Proust, on relativise : « C’était une démarche de valorisation, rien de plus. Faut rappeler que c’est le premier adjoint du maire de Nîmes qui a arraché ce renfort à Bruno Retailleau. Sans son intervention, il n’y aurait aucune brigade des transports… »

L’abonnée absente. Yvan Lachaud a posé la première pierre, cette semaine, du chantier du nouveau campus dédié à la santé. Un projet à 7,5 millions d'euros qui a vu le jour par l’autorisation du permis de construire signé par Julien Plantier. Alors que les invitations protocolaires ont été envoyées à tous les acteurs participants à ce nouvel édifice, personne de la majorité municipale ne s’est déplacé. Même pas Véronique Gardeur-Bancel, l’adjointe chargée de l’Éducation. On peut le regretter car ce futur établissement répondra surtout aux attentes d’emplois des filières locales de santé et aux jeunes étudiants nîmois. Mais tout le monde le sait, à Nîmes, ce n’est pas cela qui compte…

Vive les mariés. Alors que la Ville a boudé cette pose de la première pierre, Yvan Lachaud a eu la merveilleuse surprise d’apprendre que le maire, Jean-Paul Fournier, avait accepté qu’il puisse marier des amis proches. Pour y parvenir, les futurs mariés ont écrit personnellement au maire en le suppliant d’accepter cet office par l’éternel ennemi…  Hors de question pour eux de se marier en dehors de Nîmes. Depuis 2020, les proches du Centriste acceptent de se déplacer dans une commune « amie » de Nîmes métropole pour s’échanger les vœux… 

Qui a la plus grosse ? Au conseil communautaire de Nîmes métropole lundi soir, les élus ont validé une subvention de 7 000 € à la Fédération gardoise des vins IGP pour l’organisation de leur soirée annuelle « ReGard sur le vin ». Vieux routard de la politique, Richard Tibérino, lance avec un air angélique : « Je suis étonné… S’agissant d’une fédération départementale, Nîmes métropole donne plus que le Conseil départemental. » Ni une ni deux, l’opposant Nîmois, Vincent Bouget, aussi élu au Département, bondit : « Je ne vais pas laisser dire des bêtises ! Si on devait vraiment regarder, rien qu’en matière de politique de la ville, les écarts entre ce que donne le Département et ce que mettent la Ville et l’Agglo… ça ferait très, très mal ! » Et à Sylvette Fayet, de chuchoter à l'oreille de son camarade : « C’est petit, c’est petit… »

De LR à LFI. François Tardieu, le chef de file pour les municipales à Nîmes de la France insoumise, n’est pas un inconnu au sein de la municipalité. Ancien policier municipal, il avait même été le chauffeur du maire le soir de la victoire en mars 2001. Vingt-cinq ans plus tard, c’est contre les proches du maire qu’il va se présenter. Mais ses ex-amis LR n’ont pas oublié que François Tardieu, avant de rejoindre Jean-Luc Mélenchon, était un fervent supporter de droite. Encarté chez Les Républicains, il n’avait pas hésité à soutenir Michèle Alliot-Marie en 2006 quand l’ex-ministre de la Défense refusait de renoncer à ses ambitions face à Nicolas Sarkozy. On connait la suite : Nicolas Sarkozy est devenu président de la République un an plus tard. Et François Tardieu a pris ses distances. Un grand écart qui, parait-il, a impressionné Jean-Paul Boré. 

Blanc bonnet. Le Rassemblement national et la France Insoumise ont la même stratégie à Nîmes. Les deux partis à l’extrême de l’échiquier politique ont décidé de gérer en sous-marin la campagne. « Au niveau national, toutes les planètes sont alignées. S’il n’y a pas de dissolution d’ici mars 2026, on profitera du vote de colère des Nîmois », prétend un des membres du parti de Jean-Luc Mélenchon. Du côté des Marinistes, même réponse : « On arrivera premier à Nîmes sans faire grand-chose. La droite est cramée et Vincent Bouget est nul. Les Nîmois voudront taper sur la table avec un vrai changement. » La confiance règne semble-t-il des deux côtés. Attention au retour de manivelle. Les Nîmois sont peut-être en colère, mais ils n’ont pas envie de mettre n’importe qui à la tête de la ville.

Christophe Pio, l’arroseur arrosé ? Nouveau visage des politiques nîmois de 2020, Christophe Pio est aujourd’hui un fervent soutien de Franck Proust, candidat LR à la mairie de Nîmes. Le problème ? L'adjoint en charge des halles parle beaucoup. Peut-être un peu trop... Piques contre Julien Plantier, rival de Franck Proust aux municipales et critiques acerbes contre son entourage... Son attitude agace jusque dans son propre camp. Car certains ont de la mémoire et ont ressorti une interview que l'édile il y a deux ans. Ô surprise : Christophe Pio y encense… Julien Plantier ! Alors, pourquoi ce revirement ? Et pourquoi Franck Proust garde-t-il à ses côtés cet élu ? « Il fait de la politique », répond-on. Comme les girouettes, Christophe Pio tourne avec le vent… Et comme il ne pèse pas bien lourd, faudrait pas qu’il s’envole. 

Valère veut s'éviter une galère. Valère Segal, le maire sortant de Pont-Saint-Esprit, a annoncé cette semaine sa candidature pour mars prochain. Une nouvelle qui a surpris. « C’est précipité, mais tout cela ressemble à une déclaration pour éviter toutes velléités à l’intérieur de sa majorité », explique un élu. En effet, les interrogations sont nombreuses depuis quelques mois, notamment sur le dossier très mal géré du futur collège de Pont-Saint-Esprit. Des alliés actuels imaginent désormais une alternative politique au maire. « Les anciens élus de Claire Lapeyronie, l’ex-maire, veulent surtout constituer une liste à gauche. » Comment Valère Segal peut faire ? Il a déjà recruté un nouveau directeur de cabinet en vue de la campagne, un certain Ylios Guillermond. Il sera proposé le 1er octobre au conseil municipal. Et présenté à la presse le 6 octobre suivant. À suivre…

Aéroport : la prime des salariés envolée ! L’information a été révélée par le maire de La Calmette, Jacques Bollègue, lors du conseil communautaire. En raison d’un million d’euros de déficit d’Édeis, gestionnaire de l’aéroport, les salariés ont été privés de leur prime d’intéressement… Oups, envolée ! L’élu calmettois a été interrogé par l’un des salariés. Le déficit d’Edeis est d’environ 1 M€ en 2024. Il résulte notamment du provisionnement des loyers qui devraient être payés à Nîmes métropole pour environ 900 000 €. À Nîmes, les primes ont donc pris un aller sans retour. 

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