« Au départ, on pensait que c'étaient des barbecues de squatters… Et puis finalement, 22 barbecues en deux mois qui prennent feu, c’est un peu gros. Les dealers ? Eux, ne veulent surtout pas se faire voir… On ne sait pas, une enquête est ouverte », fait savoir l’adjointe à la Végétalisation de la ville de Nîmes, Chantal May. Depuis deux mois, 22 incendies ont éclaté dans les anciennes pépinières Pichon.

Une zone qui, si la ville obtient les autorisations, est vouée à devenir le parc public Jacques-Chirac. « Je suis très vigilante et très prudente. Nous, on espère que les travaux pourront commencer en octobre. On attend le rapport du commissaire-enquêteur à la fin du mois et ensuite, les autorisations de l’État. » La municipalité s’est toutefois rendu compte que ces incendies « sont intervenus depuis le lancement de l’enquête publique ».

Une enquête préliminaire a été ouverte par la police. La mobilisation de ces deux agents de sécurité coûte autour de 180 000 € à la ville de Nîmes. « Je n’accepte pas ces intimidations. Nous ferons tout pour que ce projet voulu par les habitants, engagement de campagne, voit le jour. J’ai voulu mettre des moyens pour garantir le projet et protéger les riverains », conclut le maire de Nîmes, Jean-Paul Fournier.