Publié il y a 1 an - Mise à jour le 16.02.2023 - Coralie Mollaret  - 2 min  - vu 393 fois

EXPRESSO Une fondation pour aider l’université à se développer

Unîmes fondation ambitionne de récolter 50 000 € en 2023 pour participer au développement des projets de la faculté.

« Aujourd’hui toutes les universités ont une fondation », assure le président de la faculté de Nîmes, Benoît Roig. La structure a été lancée l’an dernier et sera opérationnelle en 2023. « Nous acceptons les dons des entreprises, associations, mais aussi des particuliers et collectivités. Sachant que ces dons sont défiscalisés à 66 % », poursuit le président.

La défiscalisation est, certes, l'argument phare pour séduire les donateurs. En revanche, depuis la crise sanitaire « la précarité étudiante est un sujet qui touche l’opinion. De même que le devenir des étudiants et les formations développées sur le territoire qui préoccupent les entreprises », poursuit Benoît Roig. Enfin, être relié à la faculté peut également être un plus dans la politique de communication des sociétés. 

Un objectif de 50 000 € en 2023   

Cette fondation est présidée par Benoît Roig qui conduit son dernier mandat de président à l'université de Nîmes, qui s’achève en novembre 2024. Le président de la fondation est élu par le conseil de gestion, composé des quatre entreprises fondatrices : Phytocontrol, la Banque populaire, Decathlon et BRL (Bas-Rhône et du Languedoc) ainsi que des représentants étudiants, des personnalités qualifiées ou encore un collège des donateurs. 

En 2023, la faculté ambitionne de récolter 50 000 €. Le budget total d'Unîmes s'élèvant à 32 M€. Alors que faire avec cet argent ? « Nous pourrons financer des actions pour accompagner les étudiants et participer au rayonnement du territoire », indique Benoît Roig, dont le leitmotiv a toujours été de favoriser les échanges entre le territoire et les étudiants.

Pour l'heure, ces actions pourraient passer par l'extension aux Carmes et à Hoche des distributeurs de produits d'hygiène, soit 8 000 € par unité, ou encore, par une aide financière pour les étudiants non boursiers désireux de partir étudier à l'étranger. 

Coralie Mollaret

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