Publié il y a 1 an - Mise à jour le 21.09.2023 - Propos recueillis par Coralie Mollaret - 3 min  - vu 884 fois

GARD Jean-Baptiste Jouve : « C'est toujours moi le responsable des Jeunes LR ! »

Jean-Baptiste Jouve assure être toujours le responsable des jeunes républicains du Gard

Jean-Baptiste Jouve assure être toujours le responsable des jeunes républicains du Gard

- (Photo : droits réservés)

Suite à l’interview de Clément Stevant qui annonce avoir été nommé responsable des jeunes Les Républicains, Jean-Baptiste Jouve, responsable sortant réagit.

Objectif Gard : Qui est le président des jeunes Les Républicains du Gard aujourd’hui ?

Jean-Baptiste Jouve : J’ai longuement réfléchi avant de répondre à vos questions (…) La situation est assez invraisemblable et le spectacle que nous donnons d’un faible niveau. Pourtant, c’est simple : nos statuts sont très clairs, le responsable des jeunes est nommé pour un mandat de deux ans et demi par le bureau politique national. J’ai été nommé en juillet 2021, c'est donc toujours moi le responsable. Le bureau national des jeunes républicains autour de Guilhem Carayon, vice-président du parti qui réalise un travail formidable, me soutient unanimement. Je dispose toujours de ce courrier de nomination. Je tire ma légitimité de cette décision.

Clément Stevant avance que pour être responsable des jeunes Républicains, il faut être soit étudiant, soit travailler en politique. Ce n’est pas votre cas…

Je ne vois pas bien qui, en étant un minimum sensé, peut faire une déclaration pareille. C’est risible et cela frise l’amateurisme. C’est dans quel règlement ? Je ne vais pas m’excuser d’avoir un métier, de voir la politique comme un sacrifice et non comme du salariat. Je suis un bénévole comme n’importe quel militant et j’en suis fier (…) Moi je considère que ma formation politique doit parler à tout le monde et ne pas être un syndicat d’élus ou de collaborateurs d’élus. Si c’était le cas, nous ne représenterions que nous mêmes et plus personne chez les Français. Il faut s’élargir, vivre la même réalité que chaque citoyen pour pouvoir s’adresser au plus grand nombre. C’est d’ailleurs le constat fait par notre président Éric Ciotti. Il veut que notre formation parle à nouveau à tout le monde.

Comment arrive-t-on à une telle situation ? C’est un peu comique, avouons-le ?

Si c’est comique, il faut poser la question aux clowns qui l’ont créée. Malheureusement oui, je suis gêné de voir notre parti proposer cela et je suis le premier à en être navré, à en être victime et, au fond, à être attaqué. Qui m’en veux et pourquoi ? Mais je ne vois pas pourquoi je me laisserai faire. Je n'ai rien à me reprocher et je crois en ce que je fais.

Quelles sont vos relations avec Clément Stevant ?

Je suis content pour lui qu’il soit devenu collaborateur d’élu, c'était son objectif. Les jeunes républicains ont besoin de tout le monde.

Que vous dit Franck Proust, secrétaire départemental Les Républicains ?

Il m’a assuré que la situation à mon poste était inchangée et qu’avec mon investissement, je mériterai d’avoir plus de poids dans notre mouvement… Je n’y vois pas d’inconvénient.

Si vous n’êtes plus responsable des jeunes, quitterez-vous Les Républicains ?

Je suis également secrétaire général adjoint du mouvement dans l’équipe nationale. Je ne me pose pas la question en ces termes. Je suis de Droite et il y a de nombreux partis qui s’en revendiquent aujourd’hui, mais je regarde surtout l’histoire et les personnalités. Au niveau local, je me suis engagé pour la première fois à fond derrière Jean-Paul Fournier dans sa dernière réélection municipale et le suivrai toujours. Il dégage une vraie aura. Il aurait été communiste, j’aurais pris ma carte au PC (rires). Puis au niveau national, je trouve qu’Éric Ciotti réalise un bon travail avec une équipe cohérente dans laquelle il y a notamment Guilhem Carayon qui est un des tous meilleurs leaders de notre mouvement.

Quel bilan faites-vous de votre action ?

Je n’aime pas m’autoévaluer mais je dirai que la situation était compliquée quand je suis arrivé, notamment avec les mauvais résultats électoraux et les confinements successifs. Aujourd’hui, il y a désormais une section vivante, structurée et active dans tout le département qui a notamment participé activement jusqu’à la dernière seconde à l’élection présidentielle et aux législatives qui ont suivi alors que la situation était mal engagée. J’ai personnellement participé très activement à six campagnes électorales nationales ces trois dernières années et au moins autant dans des élections internes que ce soit en militant, organisateur ou candidat. J’ai enfin lancé cette année l’école de formation des jeunes républicains qui était un besoin pour notre formation. Je trouve que c’est positif.

Propos recueillis par Coralie Mollaret

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