Publié il y a 1 an - Mise à jour le 08.10.2023 - Coralie Mollaret - 2 min  - vu 865 fois

NÎMES Situation à Pissevin : la Gauche demande une table ronde

Les représentants des partis politiques de Gauche ont organisé, ce vendredi, un point presse devant la mairie annexe du quartier de Pissevin.

Ce vendredi après-midi, plusieurs partis politiques de Gauche se sont retrouvés devant la marie annexe de Pissevin, à l’initiative du Parti communiste. Pissevin, un quartier de 15 000 habitants, soit autant que la ville de Beaucaire, quatrième ville du Gard. Depuis plusieurs semaines, ce secteur nîmois fait la une de l’actualité en raison de la violence liée au trafic de drogue. Il y a deux ans, ici, la Gauche unie fondait de gros espoirs pour les élections départementales.

C’est finalement la Droite qui emporte le canton de Nîmes 4 (Pissevin et Valdegour) avec 10 points d’avance face au binôme formé à l’époque par l'Insoumis François Séguy et la socialiste Fatima El Hadi. Présent lors de la conférence de presse, François Séguy revient sur la dernière polémique en date : la suspension des dessertes de bus. Depuis lundi, les bus circulent de nouveau. Toutefois : « Je suis sidéré qu’il n’y ait pas eu de moyens de transport dans ce quartier ! Si ces mamans ne se seraient pas mobilisées, on en serait encore là. Les services publics, c’est la base d’une société qui va bien ».

Sauf qu’à Pissevin, ces services ont pris quelques coups dans l’aile avec la fermeture en juin de la médiathèque Marc Bernard, les agents ayant peur des dealers œuvrant aux abords de l’équipement public. « Avant, des enfants pouvaient aller faire leur devoirs le mercredi… La solution trouvait à Vergnole n'est pas satisfaisante », embraye Marianne Bernède, membre de Génération.s. Il faut quand même se mettre à la place des habitants de ce quartier dont la crèche, ou les accueils périscolaires n’ouvrent plus qu’à 8h30 ».   

Pour ces militants de Gauche, la sécurité à Pissevin est donc « l'affaire de tous ». C’est pourquoi ces derniers demandent à la mairie « l’organisation en urgence d’une table ronde pour trouver des solutions ». « On ne peut pas laisser la situation se dégrader comme ça », insiste Jany Arneguy, ancienne enseignante à Condorcet et élue de la ville de Nîmes, « il y a des appartements occupés et squatés. À la cité Berthe, à la Seyne dans le Var, des solutions ont été trouvées. C'est une question de volonté politique. »

Coralie Mollaret

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