Publié il y a 21 jours - Mise à jour le 28.01.2025 - CM - 2 min  - vu 290 fois

NÎMES Université d’Alliance vita : des associations féministes vent debout

Coralie Mollaret

L’association controversée Alliance Vita organise son université à Nîmes. La Coordination féministe nîmoise dénonce des « messages d’intolérance et de contrôle des corps ». 

La conférence de presse a été organisée par la Coordination féministe nîmoise, réunissant plusieurs associations féministes et soutenant des personnes transgenres. « Nous avons constaté qu’Alliance Vita organisait ses universités, avec un relais à Nîmes à la Maison Diocésaine. Ce n’est pas la première fois que cette maison accueille des événements controversés. Cette université a lieu partout en France, notamment en visio, avec l'ambition d'atteindre le plus large public possible », souligne Jérémy Bousquet.

Les « séquences » sont au nombre de trois : « Être en lien », « être vulnérable », « être solidaire ». « Sous couvert d’intitulés liés au bien-être, ils s’adressent à un public vulnérable, infertile... On retrouve des personnes diplômées d'universités privées, dirigées par des figures influentes de la communauté catholique, ayant fait partie du mouvement La Manif pour Tous ou encore de SOS Bébé, une ligne d’écoute mise en cause pour entrave à l'IVG (interruption volontaire de grossesse). »

Selon ces associations, Alliance Vita propage « des messages d’intolérance et de contrôle des corps ». Ce sont des messages qui s’adressent à des personnes vulnérables. « Si vous vous sentez perdu, déconnecté de la société, ces discours peuvent avoir des effets concrets et entraîner des reculs de nos droits, en particulier le droit à l’avortement. Même s’il a été constitutionnalisé, ce qui se passe outre-Atlantique nous montre que nous ne sommes pas à l’abri d’un recul. »

Et de citer Aurore Bergé, à propos de l’ouverture à l’adoption pour les femmes de même sexe : « Les personnes transgenres ont été exclues de ce dispositif. » Ces associations rappellent alors que « pour élever un enfant, il faut avant tout de l’amour, de la sécurité et des référents autour de lui. » Quant aux personnes transgenres : « Nous sommes pour que l’information soit libre et disponible. Vouloir changer de sexe ne se fait pas sur un coup de tête. C’est quelque chose de plus profond. Il y a une forme de panique morale… Ces gens-là ne connaissent rien à la réalité. »

CM

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