POLITIQUE Cinq choses à savoir sur… Le Nîmois Julien Plantier

Cet été, la rédaction d’Objectif Gard & Arles vous propose de découvrir autrement les acteurs de la politique locale… Avec des détails parfois surprenants. Place cette semaine au candidat (DVD) à la mairie de Nîmes, Julien Plantier.
1. Un Nîmois pur sucre
Fils unique, Julien Plantier est né à Nîmes en 1986. Son père, Christian, géomètre de métier, a monté une entreprise de bureautique avec sa mère, Nadine. La famille de sa maman tenait la boulangerie César dans le quartier de la Gazelle. Julien Plantier a fait sa scolarité à Nîmes, à l’école de la Cigale, au collège Jean Rostand, puis au lycée Daudet. Titulaire d’une thèse sur les collectivités territoriales, il est aussi diplômé de l’école d’avocat. Marié à Giulia, père de deux enfants, Simone, 6 ans, et Joseph, 4 ans, le père de famille est rangé. Finie la fête sur les bateaux de Côte d'Azur, comme le Nîmois l'a fait pour son enterrement de vie de garçon.
2. Mariage mixte
De confession protestante, Julien Plantier a épousé en 2017 Giulia, elle, de culture catholique. Du coup, les tourtereaux ont organisé une cérémonie « mixte » sur le domaine, en plein air, de Saint-Colombe à Générac. Un prêtre et un pasteur ont pu à leur tour faire leur serment. « Julien est un homme assez juste… Ce mariage est finalement à notre image », poursuit Giulia. Si leur union n’a pas été reconnue par les religions, au regard de sa mixité, celle-ci a été scellée aux yeux de la loi, en mairie de Nîmes, par le maire Jean-Paul Fournier, en présence de Franck Proust. À l'époque, tout ce monde était proche... D'ailleurs, l'ex-collaborateur de Franck Proust au Parlement européen, Jérémy Rosier, était aussi sur le bateau pour l'enterrement de vie de garçon !
3. Passion marathon
Fort de sa silhouette longiligne, Julien Plantier est un sportif adepte des marathons, notamment depuis son élection comme élu aux sports en 2008. À son actif, les courses nîmoises, mais pas que… Le jeune homme a fait les marathons de Paris ou de Milan en 2024. « Il aime le dépassement de soi, l’endurance… À chaque fois, on le suit avec Simone et Joseph, nos deux enfants », raconte sa femme. Pour ses 40 ans, le Nîmois aimerait faire celui de New York. Nul doute que dans sa valise, il embarquera le livre de Panayotis Pascot, l’un de ses humoristes préférés.
4. Je ne suis pas un bébé…
En politique, certains aiment à s’enorgueillir de la transmission. C’est le cas de Franck Proust, rival de Julien Plantier pour les municipales. Dans leur lutte de pouvoir, le président de Nîmes Métropole se plaît à rappeler qu’il a toujours mis Julien Plantier en avant, notamment en lui confiant la présidence des élus du groupe de la majorité au conseil municipal. Peut-être… Mais « Julien sait qu’il doit surtout tout à Jean-Paul Fournier et à son travail… », confie sa femme qui l’a vu « évoluer toutes ces années ». La politique, il y a goûté pendant ses études « avec une bande de copains » : « C’est d’ailleurs à ce moment-là que l’on s’est rencontrés. Moi, j’étais en alternance dans le cabinet d’assurance de l’agence de Franck Proust. La permanence Les Républicains était à côté. »
5. Direction Baléares
Comme ses camarades Valérie Rouverand (avec qui il partage sa peur des rats) et Franck Proust, Julien Plantier passera ses vacances en Espagne. Toutefois, aucun risque qu’il les croise : chaque année, le Nîmois s’envole pour les Baléares, sur l’île de Formentera, dans la maison familiale de son épouse. L’occasion de faire trempette dans l’eau turquoise de l’île et de faire des châteaux de sable blanc avec ses enfants... La soirée se terminera par une lecture des "Toutous" aux enfants !