À 53 ans, Olivier Esquer se lance pour la première fois dans une élection, « une décision mûrie, réfléchie, prise en décembre 2024, affirme-t-il. Ça fait un an qu’on travaille sur notre projet, on ne sort pas sur un coup de tête. » Ce Spiripontain pur sucre, fonctionnaire territorial, a passé 23 ans en tant que responsable de divers services à la mairie de Pont. « Cette expérience m’a permis de rencontrer les Spiripontains, être à leur contact et comprendre leurs envies », dit le candidat, qui prône une démarche « basée sur les habitants, leurs besoins, leurs préoccupations. »
S’il a décidé de se lancer, c’est que « Pont me tient à cœur, et je me désole de la voir régresser au fil des années », affirme celui qui veut lui « redonner de la vitalité, de l’envie, la rassembler, c’est une ville où il y a beaucoup de conflits, notamment politiques. » Une ville qui doit, selon lui, « sortir des guerres d’egos qui animent le conseil municipal et n’apportent pas grand-chose ».
L’idée est de « ramener Pont-Saint-Esprit au premier plan, en refaire une ville accueillante, agréable, sereine et apaisée », à travers des projets « sur l’aménagement, l’éducation, la famille », défriche-t-il. S’il compte dévoiler le programme de sa liste ultérieurement, il indique que « la sécurité sera une des priorités, il faut la repenser », et annonce « une grosse action sur la santé, qui est un point noir de notre commune. » Quant au nouveau collège, au point mort du fait de la bataille juridique qui oppose la municipalité et l’Établissement public foncier Occitanie sur l’achat du terrain, pour « Pont en action », « c’est clair : nous on y va, on a assez pénalisé Pont-Saint-Esprit comme ça », tranche-t-il.
Le programme de la liste n’est « pas tout à fait bouclé », précise Olivier Esquer, « car nous comptons aussi sur l’implication des Spiripontains, nous allons les consulter. » La liste non plus n’est pas encore complète. « Elle l’est à 75, 80 % », précise le candidat, qui la présente comme « apartisane », même si lui se présente comme « plutôt du côté progressiste, de tendance plutôt centre droit. » Quant à ses colistiers, « tout le monde garde ses idées, son vécu, être encarté ou pas n’est pas un problème. »
