Le 22 novembre dernier, l’Organisation mondiale de la santé s’inquiétait d’une hausse des maladies respiratoires en Chine. Immédiatement en France, la crainte d'un retour du covid sous une nouvelle forme était dans toutes les discussions. D'autant plus que cette fois, ce sont surtout les jeunes enfants qui sont concernés. En 2023, comme l'indique Santé publique France, des augmentations inhabituelles d’infections respiratoires ont été signalées en France, d'une part en ville pour une suspicion de cas groupés en milieu scolaire, et d'autre part pour des cas confirmés à l'hôpital en réanimation dans plusieurs régions. Particulièrement chez les 6-15 ans ainsi que chez les 16-49 ans. Pour autant, les scientifiques sont assez unanimes pour expliquer qu'il ne s'agit pas de la même chose. Cette bactérie Mycoplasma pneumoniae, qui cause des pneumonies chez l’enfant et le jeune adulte, est certes en nette augmentation cet automne en France et en Europe, mais reste bien connue des médecins. Bien que sous surveillance, et même s'il n’existe pas de vaccin pour lutter contre cette pathologie, plusieurs antibiotiques spécifiques font l'affaire dans la majorité des cas. En attendant, pour éviter une propagation et réduire les risques de contamination, Santé publique France recommande quelques gestes barrières simples à adopter qui rappellent furieusement la période de circulation du covid : porter un masque en cas de symptômes dans les lieux fréquentés et en présence de personnes fragiles, se laver les mains fréquemment à l’eau et au savon ou avec une solution hydro-alcoolique, aérer régulièrement son logement, éternuer dans son coude (plutôt que dans ses mains) et utiliser un mouchoir à usage unique. Ces gestes simples pourraient servir aussi à passer Noël tranquille. Car une autre épidémie pointe son nez. Et cette fois, on connaît les conséquences, c'est le covid. Un nouveau sous-variant, qui circule pas mal depuis plusieurs semaines, touche actuellement l'est de la France. Cette recrudescence épidémique encourage les autorités sanitaires à la prudence. Elles invitent les plus fragiles à se vacciner rapidement par un rappel de l'antidote anti-covid. Mais est-ce que nous sommes enclin aujourd'hui à le faire ? Poser la question, c'est déjà un peu y répondre...