Publié il y a 4 h - Mise à jour le 01.05.2025 - Propos recueillis par Norman Jardin - 3 min  - vu 181 fois

L’INTERVIEW Georges Colombani (Macadam Club Nîmois) : « C’est la première année que les dossards du semi-marathon partent aussi vite »

Georges Colombani.

- Photo : Norman Jardin.

Le semi-marathon de Nîmes fête, ce jeudi, sa trentième édition. Avec 3 800 participants, le rendez-vous annuel de la course à pied connaît toujours du succès malgré la concurrence du NUT et de la nocturne. À cette occasion, Georges Colombani, le président du Macadam Club de Nîmes qui organise l’épreuve, évoque le passé et l’évolution du semi-marathon nîmois.

Objectif Gard : le semi-marathon fête cette année sa trentième édition. Quels souvenirs gardez-vous des débuts en 1993 ?

Georges Colombani : C’est le Macadam Club Nîmois qui le gérait déjà. Avant cela, il y avait les 20 kilomètres de Nîmes Adidas. Avec l’arrivée du semi-marathon, le grand changement a été que c’était qualificatif pour le championnat de France. Et puis pas mal de vedettes venaient. Il y avait beaucoup de Kényans, des Russes et de tous les pays, puisque la course donnait droit à des primes. Mais du jour où elles ont été supprimées, ils ne sont plus venus.

Dans l’année 1990, le parcours est-il différent d’aujourd’hui ?

Oui, car en partant des allées Jean-Jaurès, nous montions jusqu’à la ZUP, en passant derrière le stade Marcel-Rouvière, et nous faisions le tour des boulevards. Mais comme nous avons pas mal de problèmes avec les commerçants, on est sorti du centre-ville. Alors le départ était donné du stade des Costières.

« Nous avons connu un pic de popularité avec plus de 6 000 participants »

L’épreuve a-t-elle été un succès dès ses premières éditions ?

Au début, nous n’étions pas nombreux, mais au fil des années, nous avons connu un pic de popularité avec plus de 6 000 participants. C’était il y a environ dix ans.

Comment cela se passait-il au niveau de l’organisation ?

Nous étions complétement débordés, il fallait recommander des tee-shirts et il a fallu instaurer des limites.

La course a-t-elle connu des interruptions depuis 1993 ?

Oui, pendant deux ans en raison de la crise sanitaire du Covid, et une année parce que les Jeux romains avaient lieu le 1ᵉʳ mai.

Une partie des bénévoles du Macadam Club Nîmois. • Photo : Norman Jardin.

Combien de participants sont inscrits pour l’édition 2025 ?

Nous sommes à 3 800 coureurs, c’est presque un millier de plus que l’année dernière. La réservation des dossards est ouverte depuis le mois de novembre et c’est la première année qu’ils partent aussi vite puisqu’ils étaient tous écoulés au mois de mars.

C’est compliqué d’organiser un semi-marathon à Nîmes ?

Nous sommes un petit club, mais la ville de Nîmes nous aide vraiment bien. En revanche, nous avons de plus en plus de mal à trouver des bénévoles. Cette année, ils seront environ 150 du Macadam club de Nîmois, auquel il faut ajouter une centaine de personnes de la mairie, mais ces dernières ne sont pas bénévoles.

« Il y aura des animations avec des fanfares »

Désormais, dans le calendrier des courses pédestres nîmoises, il y a aussi le NUT (Nîmes Urban Trail) et la Nocturne. Estimez-vous que ces épreuves vous fassent de la concurrence ?

C’est différent de nous, car le NUT est organisé par des professionnels et c’est plutôt festif. Nous ne pouvons pas faire la même chose parce que notre épreuve est qualificative pour le championnat de France. Nous ne sommes pas concurrents.

Pourquoi cette course a lieu chaque année le 1ᵉʳ mai ?

C’est une date que nous avons choisie dès le début, car c’est le seul jour où les bus ne roulent pas et ça nous permet d’utiliser les voies qui leur sont dédiées habituellement.

Le Macadam Club Nîmois organise le semi-marathon depuis 1993. • Photo : Norman Jardin.

Quelles sont les nouveautés de ce 30ᵉ semi-marathon de Nîmes ?

Le parcours ne change pas, mais il y aura des animations avec des fanfares. Puis, il y a la médaille de l’anniversaire, les 30 ans seront sur le tee-shirt et les coureurs qui participent à la distance 21 kilomètres auront une visière offerte.

Le semi-marathon a encore des beaux jours devant lui ?

Je l’espère. Il nous faut continuer de travailler avec la ville de Nîmes pour avoir les autorisations et les barrières.

Propos recueillis par Norman Jardin

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