Passé par le centre de formation de Nîmes Olympique, Julien Coin a fondé Boost Sport Center il y a cinq ans avec des séances sur-mesure conçues selon les envies du client.
Passionné depuis toujours de sport, Julien Coin fréquente d’abord le ballon rond dans sa jeunesse et intègre le centre de formation de Nîmes Olympique. L’occasion de se faire un ami pour la vie, en la personne de Renaud Ripart dont il est parrain d’un des trois garçons du célèbre attaquant nîmois. S’il fait une croix sur une carrière de footballeur, Julien se spécialise dans la préparation physique et décide de lancer sa propre salle de sport avec coaching personnalisé dans sa ville natale.
Si le Covid vient perturber le lancement de Boost Sport Center en mars 2020, l’activité parvient ensuite à prendre son envol. Un concept unique avec la volonté de faire du sur-mesure et de s’adapter aux besoins et aux attentes de chacun. Des séances de maximum huit personnes avec deux coachs présents pour une attention individualisée. Avant les premières séances, un bilan initial est réalisé à l’aide de technologies très précises afin de réaliser une analyse corporelle en détail. Pour connaître parfaitement le rythme de la vie de la personne et calibrer un programme sur-mesure.
« Sur nos 800 clients, nous avons un panel très large : des personnes qui reviennent de blessure, d’autres qui ne veulent plus avoir mal au dos jusqu’au sportif de haut niveau », explique le gérant. C’est d’ailleurs ce qui lui a permis de se développer au début de son aventure avec la présence des joueurs de Nîmes Olympique qui évoluait à l’époque en Ligue 1. En plus de l'ambassadeur Renaud Ripart, Anthony Briançon ou encore Nolan Roux sont aussi venus parfaire leur condition physique. Une belle vitrine qui a permis à l’établissement de se faire un nom. Aujourd’hui, l’escrimeur handisport Enzo Giorgi vient régulièrement, tout comme les arbitres de Ligue 1, Gaël Angoula et Abdelatif Kherradji.
Mais comme aime insister Julien, son centre n’est pas réservé aux sportifs aguerris, « dans la même salle, on voit cohabiter des personnes à mobilité réduite et des sportifs qui font de la compétition. Et cela crée une émulation ! ». Une salle de sport personnalisée pour transpirer à bon escient qui attire aussi bon nombre de chefs d’entreprise. Le Nîmois de 32 ans diversifie ses services et propose aussi du sport en entreprise.
Il a également pour projet de lancer une nouvelle salle en décembre sur la zone de Kilomètre Delta. « Il s’agit d’un nouveau concept avec un groupe de dix personnes dont chacune est équipée d’un brassard connecté pour suivre sa fréquence cardiaque en direct. Et grâce à ces données, on peut pondérer l’intensité de la séance en fonction de chacun », détaille l’intéressé. Un passionné de sport et de bien-être qui a même créé sa propre marque d’équipements sportifs.
Acteur dans le rachat de Nîmes Olympique
Julien Coin a joué un rôle majeur dans la reprise sportive de Nîmes Olympique par le chef d’entreprise Thierry Cenatiempo. « Je connais très bien son fils Valentin, gardien de but à Concarneau en National, que j’ai accompagné en préparation physique durant six ans. Donc je voyais souvent son père », se souvient Julien. Les deux hommes se croisent au moment où les chefs d’entreprise nîmois, sous la houlette d’Émilien Marcos que Julien connait également, appellent à une forte mobilisation pour sauver le club après un premier passage compliqué devant la DNCG qui condamnait le club à la R1. « Depuis des années, Thierry avait envie de racheter le club et ça ne s'était pas fait. Du coup, il n’était plus dans cette optique mais en voyant cette opération, cela a relancé son intérêt. » Alors Julien a organisé un rendez-vous avec Philippe Gas et Émilien Marcos et s'était retrouvé involontairement à jouer les intermédiaires dans le rachat du club. « Ça me fait surtout plaisir pour le club de voir Micka entraîneur et Renaud qui entre au capital », poursuit le Nîmois, ancien joueur du NO. « On se reconnaît à nouveau dans le club, la flamme s’est ravivée ! », conclut le père de famille qui a hâte d’aller aux Antonins, même en N2.
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