Publié il y a 8 ans - Mise à jour le 02.10.2015 - abdel-samari - 2 min  - vu 131 fois

À VOS AGENDAS Ode à la photographie cubaine à la Galerie Negpos de Nîmes jusqu'au 21 novembre 2015

Du vendredi 9 octobre au samedi 21 novembre 2015, ne manquez pas à la galerie NegPos (1, cours Nemausus à Nîmes), de l'exposition Cubanos 3.

Cubanos 3 présente les travaux de 3 jeunes photographes cubains. Si la photographie cubaine a eu durant de longues années une tendance documentaire affirmée, elle est aujourd’hui porteuse d’un éclectisme absolument foudroyant.

A cela plusieurs raisons, la photographie est une discipline à part entière dans l’enseignement artistique cubain et le rôle de l’Institut Supérieur d’Art (ISA) est particulièrement actif dans ce domaine. La photographie est aussi à Cuba, comme partout dans le monde l’une des pratiques plastiques contemporaines les plus en vogue. Si l’on rajoute à cela la récente révolution numérique à l’œuvre ici comme là-bas, nous avons alors un état des lieux du pourquoi et du comment.

L’enseignement de l’art à Cuba se porte donc bien, n’en déplaise à certains détracteurs… et les photographes cubains ont atteint depuis plus de 20 ans, un tout premier plan sur la scène internationale.

Parmi eux, nous en avons retenu 3, aux styles radicalement différents :

Yomer Montejo Harrys, membre du collectif F8, utilise la radiographie pour scanner en profondeur quelques uns des thèmes les plus épineux de cette société en prise avec bien des tracas: désir de partir, prostitution, bureaucratie… Les squelettes mécaniques ou organiques, délivrent un message à la fois cru et décharné, où la structure interne des choses et des gens révèle tout leurs sens, et d’autre part, une vision plastique et graphique qui transcende littéralement le réel.

Yuri Obregon Batard, Fondateur du collectif F8, procède par séries, analyse strate par strate, les conditions et le sentiment d’appartenir à cette communauté particulière appelé Cuba. Signes et stigmates du nationalisme cubain et de la cubanité, se renvoient la balle comme dans une partie de ping pong, pour définir de façon acerbe, poétique et parfois grotesque ce qui fait toujours aujourd’hui de Cuba un monde à part. Nous passons tel Alice à travers le miroir à la rencontre d’univers et de personnages aux limites de l’improbable…

Alejandro Pérez Alvarez, travaille principalement en couleur dans une veine documentaire et dans des logiques d’immersion au sein de différents contextes. Ce partage et la complicité qu’il noue avec les personnes qu’il photographie est tout à fait rare et précieux. Ici dans la série El Silencio del Cuerpo, il nous invite à découvrir avec pudeur et distance respectueuse le monde du transgenre et de la transexualité en plein boom à Cuba. Admirable compositeur d’images à tiroir, il est doté du regard vif et aigüe, caractéristique des plus grands.

Vernissage le vendredi 9 octobre

Infos : 04 66 76 23 96 / 06 71 08 08 16 - contact@negpos.fr - www.negpos.fr

Abdel Samari

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